09/04/17

Ce que j’ai connu sur l'échelle de la torture psychologique, est supérieurement pire que ce qu’ont vécu les soldats au Vietnam.

Je me souviens, vers février 2015, la terreur effroyable était terminée​, et j'ai eu envie à ce moment d’aller face aux bourreaux pour que ça recommence. En sachant très bien que ça allait être insoutenable.

Exactement comme ceux qui veulent y retourner après en être sorti. Je pense que le niveau d’endorphines dans le corps, à ce moment, doit atteindre un seuil sans pareil. Le retour dans un état normal est difficile après ça, et étrangement on a envie d’aller souffrir comme un porc.

À ce moment là, je disais ; “j’ai eu de la chance de vivre ça”. En me disant que j’avais survécu, pensant que j’allais y passer, chaque seconde qui passe. Et me disais que cette expérience, peu de monde peuvent la vivre. On m’a répondu ;: “le malaise !”. On a recommencé à me brutaliser, mais moins violemment. Et très vite, est venu octobre 2015.

En 2015, je ne pleurais jamais. Je ne me souviens presque pas de cette année là. Juste, j’ai trifouillé des moteurs de jeu, appris de la programmation informatique, échoué car harcelé, découverts les tentatives de Truman show, pris l'ampleur du harcèlement, la mesure de la volonté de le tuer, la puissance du flux de haine qu’on me réservait. Je supportais la lecture, à longueur de journées, de tous les messages de haine. Mon quotidien était fait d'angoisses, asphyxies et palpitations cardiaques.

À la mie 2015 je ne voulais plus qu’échapper au harcèlement. Fini les désirs de retourner prendre des coups. J'étais déjà épuisé et décidais de devenir passif. J’envisageais la psychiatrie, la voyant comme une retraite paisible.

Je.deviens passif, commence alors ma déchéance.

Octobre 2015 je prends des anxiolytiques et antidépresseurs. Je décide d’approcher une psychologue, qui me redirige vers un psychiatre. Et là … Abilify Madiba.
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Après l’envie d’y retourner, il faut ne plus avoir de perspectives, être insultés, méprisé, considéré comme un menteur ou un fou, tomber dans l'alcool, perdre sa dignité et être menacé de mort par tout le monde sans raisons valables, pour vivre ce que j’ai vécu.

Ceux qui ont femme et enfants quand ils retournent au foyer. Ceux qui ont des amis et de la famille. Ceux là ils ont pas vécu l'après, c’est à dire la descente inévitable vers le fond, à marche forcé.
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Fillon est un petit zizi, mais la haine contre sa personne me le rend sympathique.

On l’a invité, lui et sa femme, à se suicider. Même si c’est du théâtre,
même si c'est faux, je trouve ça intolérable.

La presse devrait subir un bon gros nettoyage de printemps en mettant au chômage les faiseurs de menaces.
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Le mec du Vietnam, il a un pays menaçant, et des ennemies. Quand il part, le conflit prend fin.

Moi, j’ai pas de pays menaçant et pas d'ennemies. Le conflit dure et ne s'arrête jamais. La menace est là, toujours, invisible, insistante, elle nous promet qu’elle va nous tuer, et si ce n’est pas le cas, elle s’assure que nous puissions pas vivre.

On peut pas vraiment fuir.

Soit on se suicide, soit on fait face et on espère que le corps va pas lâcher d’avoir trop souffert.
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Vu que je me porte à merveille, j’en parle très calmement. Pour une année de tortures, il m’a fallut plus d’une année de rétablissement.

Et je peux dire que j’ai fait le tour de tout ce qu’on peut vivre humainement parlant.
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Bon ! Je sais pas du tout comment je vais faire pour trouver un nouvel équilibre de vie au sein duquel je disposerai de tout ce qui est vitale.
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OMG ! Brutale prise de conscience. En fait je suis un malade d'être resté pas loin de 4 mois, comme ça, à actualiser twitter.

Du levé au coucher, soit 14 heures par jour, pendant approximativement 120 jours. Soit approximativement 1680 heures focalisé sur VR et les informations liées à l’affaire VR.

J’ai même été voir une avocate à un moment donné qui m’a dit d’aller me faire voir.

VR m’a menacé de mort aussi au début. Mais le problème c’est que quand elle le fait t’es sous le charme. Il aurait fallu qu’elle se fasse repoussante suffisamment longtemps pour bien rendre la menace dure. Là je me disais juste : “comme c’est mignon”, quand elle me menaçait.

Par contre c’est vrai que c’est compliqué je sais plus trop ce que je lui ai demandé. Des preuves, une amitié, une relation, je lui ai dit que je voulais pas d'amitié, pas de relation, je lui ai dit qu’elle était destressante, après qu’elle était stressante, je lui ai dit qu’il fallait pas qu’on se voit et qu’en fait si il fallait qu’on se voit, qu’on devait se voir pour xxx après lui avoir dit qu’on devait se voir pour discuter, et qu’on devait faire une sortie type entre amis. Là j’en suis rendu à vouloir éliminer toutes perspectives xxx, pour ne plus avoir qu’une absence d'amitié, et pour finir un au revoir.

Je pense que les feux de l’amour ils m’auraient recruté comme scénariste sans hésiter une seconde.

Pour tout ce qui est embrouilles intersexes de type prise de tête, je suis le bosse.

Tinder et Facebook c’est pas pour moi.
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Moi je suis le genre de gars qu’a qu’un seul ami (ou amie) à la fois. Et qui lâche tout à chaque fois qu’il est avec.

Ma mère disait : “fais attention, si t’as une copine tu vas plus travailler à l'école”. C’est vrai, mais ça marche aussi pour les copains. je suis un monotâche.

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