10/04/17 - "L'art de déplaire"





Non mais je rêve. Je lui dis qu'elle est la personne que je préfère sur terre. Je me dis que je dois arrêter de l'écouter parce qu'elle me pousse à la passivité, je commence à avoir des chatouilles cardiaques depuis quelques jours à l'idée que ça s'arrête, je suis penssif, j'ai encore moins envie de parler que jamais, je me dis que ça va être dur et je me remets à chialer, ...

Et elle, elle me dit que je méprise les gens, et que la chimie est ma seule amie. Mais c'est d'une violence.

Et ben, je l'aime toujours, mais ça m'a blaissé. Je vais sûrement pleurer un peu pour l'occasion.
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Z'avez seulement conscience de l'état dans lequel vous me mettez ?

J'ai des chatouilles dans le coeur et envie de pleurnicher. Moi, le 16, je vais arrêter de vous écouter et de vous suivre. Enfin, je vais essayer.
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De toutes façons si je vous invite à sortir à un évenement ou je sais pas quoi, vous allez pas accepter. En plus, vous adorez dire que vous m'aimez pas et que vous sortez avec des beaux gosses, en même temps que vous dites que je vous aime. C'est pas un peu "cruel" de votre part ?
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Moi je méprise personne, j'ai juste pas l'énergie et le confort de me comporter comme un parfait idiot utile.

Je suis désolé mais entre vous (qu'êtes quand-même ma numéro une mondiale, même galactique) et "l'art de déplaire", je choisis l'art de déplaire.

Vous, on vous volera toujours à moi. Vous vous donnerez toujours au plus offrant, au mieux batti, au plus intelligent, au plus proche, ou au plus intégré de votre milieu. Vous aimez pas les bougnoules, je le sais. Et je pense que vous hésiterez pas à me poignarder dans le coeur quand l'occasion se présentera. Et je veux pas que le plus puissant des sentiments qui m'habite serve l'intérêt de violeurs.

Mon sentiment je le garde pour moi, et je renonce à tout jamais à être un idiot utile de qualité.

Parce qu'entre nous, vous savez très bien que vous êtes la chose, actuellement et depuis des années, qui m'intéresse le plus. Le paradis inaccessible qui pourrait plus que tout me forcer à pousser les chars luxueux des francs maçons dans votre direction.

Et quand vous serez à porté de moi, vous verrez ces batiments luxueux qui me précèdent, leurs propriétaires fainéant qui vivent sur mon dos, et vous vous jeterez dans le leurs bras, sous mes yeux, avec en prime le désir de me voir me tordre de douleur.
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Considérez que si je n'essaye pas de vous conquérir, c'est que je n'essayerai jamais plus de rien conquérir.

Preuve est faite que je ne suis ni en échec, ni en réussite, je ne suis nul part, je suis dans l'art, là où rien ne sert à rien, où l'utilité est impossible.
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J'aimerais que vous ayez pitié de moi. Un tout petit peu. Même par convenance, ça fera l'affaire.

PS : Dites dame Van Reeth, j'ai bien résumé ou pas ? Vous vous souvenez quand je vous appelais "dame" ? Aaaah ! C'était le bon temps. On était jeune vous et moi. Vous aviez quelques années de plus que moi, mais ça dérangeait personne. Qu'est-ce qu'on en aura connu des aventures !

RE PS : Vous m'avez tellement brisé le coeur de fois depuis décembre 2016 que je pense que je pourrai plus jamais fréquenter de femmes pour autre chose qu'échanger des politesses.


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