14/04/17 - On me dit des choses

"Il faut te détendre", "il faut t'ouvrir", "c'est bien tu t'éxprimes plus".

Sauf que moi, j'ai pas envie de parler. Je veux bien écouter, parfois, mais seulement écouter.

Même quand on évoque des sujets sensés m'intéresser, j'ai pas envie d'en parler. Si ça m'intéresse, ça m'intéresse juste pour écouter.
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Je pense que je suis pas assez intelligent pour parler de ce que j'aime. D'après les gens qui se fouttent de ma gueule en ligne, j'ai un retard mental. Et bien, je pense que ce retard est directement lié au fait que je ne sais pas parler à des gens.

Comment puis-je parler de musique ? Puisque je n'aime pas vraiment la musique mais le son. Comment puis-je parler de matériel sonore ? Puisque ce que je n'y connais pas grand chose. Juste le niveau de dB max et l'étendue du spectre sonore couvert par le matériel.
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De ceux que je cotoie au quotidient, ils sont plusieurs à être dans le coup, on les reconnait à leur patrimoine relativement important.

Ils transpirent la richesse, ont approchés des milieux très riches.

L'une d'entre eux a un tatouage à trois points en forme triangulaire.
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En fait, Omar Sy, c'est comme "Omar m'a tuer". Omar c'est le petit personnel des classes supérieures. C'est leur jouet à martyriser.

J'ai pas une gueule d'Omar. Il est pas question qu'on fasse de moi un Omar. Même pour beaucoup de pognon je refuse. Etre un idiot c'est une chose, mais un idiot utile il en est pas question.
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Elle (une autre) me dit que son beau frère est à la maison, qu'elle ne se sent plus chez elle, qu'elle est à bout et qu'elle veut s'en aller. Elle disait aussi qu'elle arrivait pas à travailler chez elle. Evidement, j'entends ce qu'elle me dis, mais j'ai pas l'énergie de produire une réaction émotionelle à son message. Je suis resté de marbre. Je l'ai entendu, j'ai mémorisé, et suis passé à autres choses. Son histoire faisait drôlement écho à la mienne (un peu trop écho ?).
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Moi, c'est pas le beau frère qui me dérange, c'est des centaines, des milliers de gens qui ont pour passe temps celui de me tourner en bourrique.

Si seulement c'était une personne bien identifiable qui me pourrissait la vie ... le monde serait presque agréable.
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Moi, j'ai toujours voulu faire le commerce de mon ruminement. Or, on me vole ce ruminement. Donc, on me vole mon gagne pain.

Ce qui me dérange c'est le vol. Pour ne pas être volé, pour cultivier une singularité lucrative, il aurait fallut que je m'isole et que je garde secrète ma pensée. Et bien c'est ce que j'ai toujours fait. Je préserve ma singularité, mes biens mentaux.

Et puis, au final, on me prend tout.
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Qu'on ne me parle pas de stresse au travail ! Surtout quand on m'impose un stresse au repos !