05/09/18 - Cloisonner mes fausses ?


Un article est une fausse dans laquelle j'enfouis un ou des sujets d'articles avortés.

J'aimerais que mon champs de fausses soit symétrique.

Mais ! Puisque tous les sites, jeux vidéo, presse, commerce, etc, sont tous qualibrés comme l'industrie du livre, avec des moyens mathématiques de comptage et de mesure des caractères, phrases, paragraphes, ... ça ne me donne pas envie de faire pareil.

J'ai l'impression que rentrer mon blog dans les rangs serait plaisant pour moi, mais pas pour ce qui est de l'Histoire d'internet. A tout ranger, je risquerais d'attraper une déformation professionelle. Je deviendrais un exploitant en blog.

Avoir le blog dans les bras c'est comme un enfant, on doit lui donner à manger, c'est une obscession, quand on lui a pas parlé quelques jours on s'inquiète, on a peut qu'il meurt.

Le mien il est trop instable, il m'épuise, je sais pas quoi en faire, personne va vouloir le prendre, il ressemble à rien, c'est que du travail, il est invivable. On doit être avec lui à plein temps, aucun temps de pause.


Dans l'ancienne caserne militaire, ils ont contruit le pôle emploi, ils ont fait du béton, du verre, et couvert tout ça d'une dentelle métalique répété sur toute la surface. C'est une forme géométrique simple, mais ils se sont dit qu'ils aillaient pouvoir créer une texture sur tout ça histoire de ... je ne sais quoi. Alors, dégagé, avec les travaux autour, ça va bien, mais entouré par le végétal et les anciens sols ça fait tâche sur le tableau.


Derrière le bâtiment roux, on peut monter un escalier droit dont les marches sont en diagonale (ce doit être pour agumenter le taux d'accidents sur cet escalier et se débarasser des chômeurs).

Je suis monté, j'ai été dans le vieux bâtiment ou se trouvait couscous-barbie, à l'accueil il y avait une negwe, on peut pas drie qu'elle est désagréable à regarder, elle a même presque un air occidentale. Elle m'a regardé avec défit, je sentais bien qu'en elle elle voulait me sauter à la gorge et m'agresser violement. Mais j'ai fait style, je suis resté poli.

Etage trois, Laval Agglo.

O, elle m'a reçu sur sa table ronde. Elle a fait genre qu'elle sortait de son bureau quand j'arrivais et qu'elle avait été surprise. On s'est installé. Je me sentais pas très à l'aise, j'aimes frusques d'obèse, mes jambes semblent s'écraser sur ma chaise plus que jamais, j'ai l'impression que mon gras s'étale, ça ne va pas du tout, je me dit que si son métier c'est de recevoir des cas sociaux je suis pile poil dans le rôle.

Elle a un petit carnet sur lequel elle prend des notes, je la regarde écrire, elle écrit en noir, mais je ne lis pas le texte. D'ailleurs je crois qu'on ne comprend pas ce qu'elle écrit. Sur les murs il y a du Klimt, elle, elle est en noir.

Je suis bien en peine pour réussir à lui parler. je ne sais pas ce que je fais là, ce qu'elle fait là, pourquoi on est là, comment on va réusir à se dire des choses. Elle prend la main, je dis oui, j'essaye de lui parler de ce que jevis avec le voisin, mais j'arrive pas à savoir ce que je peux dire, je veux qu'elle comprend que j'ai un problème, que j'arrive pas à régler ce problème, mais je ne sais pas comment faire. Elle, de son côté, elle a l'air dans l'action, mais donne l'impression d'être impuissante à règler quoi que ce soit seule. Tout ce qu'on imagine c'est qu'elle croit dur comme fer que ses interlocuteurs eux sauront quoi faire.

Elle me parle de l'AAH, quand elle le fait je n'ai plus d'émotions, je me demande pourquoi je vais devoir encore supporter des rendez-vous, des discussions, pour qu'au final on me dise : "vous pourrez l'avoir à l'avenir si ça évolue dans la bonne direction". Je sens qu'elle me prépare encore un objectif inatteignable sur lequel je suis sensé foncer, m'épuiser, et décéder. Elle fait quand-même des plans sur la comette, en rêvant à tout ce que je pourrais acheter avec l'AAH? comme si on était en couple, qu'on avait acheté une maison et qu'on se demandait comment on allait aménager tout ça.

Elle ma parle d'habiter en campagne ! Là, je me dis : "non mais elle connait des gens généreux qu'on gagné à l'euromillion ou quoi ?".

Elle passe un coup de téléphone, et parle d'un homme je crois, ou enfant, qui serait hospitalisé et qui fuirait à chaques fois. Il aurait une consommation d'alcool excessive. Elle aurait demandé des informations à son voisin. Elle disait qu'il serait "revenu" (??).

Elle m'a demandé d'écouter les émissions sur france culture sur l'association REV dont elle fait partie, m'a montré un photo, d'un certain Vincent, m'a dit qu'elle voulait le faire venir je crois.

Ca m'a semblé trop d'informations, quand elle a parlé de Vincent, j'ai senti dans la poitirne que ça lançait du stresse, j'arrivais presque plus à parler, quand j'ai vu son cahier, comment elle écrivait, deusième coup, et là c'était fini. Je suis sorti le visage blanc, j'ai vu ça dans le miroir de l'ascenseur.

Je crois que j'étais déjà à bout, le fait qu'elle me parle d'un tiers qui me ramène à une histoire passée ultra dure, et le fait qu'elle creuse son cachier avec mon style sans que j'arrive à suivre ce qu'elle fait, j'ai dû être dépassé par trop de chose à faire. Un genre de surmenage.

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