06/09/18 - Mourir de ressasser


Faire abstraction du présent, pour survivre. Je pense que ce ne doit pas être plus compliqué que ça. 

Des gens sont venu, ils se sont invités dans ma mémoire traumatique, m'ont oppressés, dans le but de m'enfermer dans des routines obscetionnelles épuisantes qui à terme engendre des trouble cardiaques, articulaires, etc.

Je pense qu'on peut, par le traumatisme, condamner quelqu'un à une mort lente. C'est ce que j'éprouve dans mes nerfs, mes muscles et mes veines.

Je ressasse, je me crispe, je souffre, et pour faire face j'abuse de tout : nourriture, boisson, etc.

Je devrais me séparer de mes obscessions, en toute logique. Arrêter la radio, quitter Guy II A, me trouver un centre d'intérêt, me reposer, ... mais ça ne peut pas se faire puisque tous les gens que je connais m'observent et mettent la pression pour participer à l'épuisement de mon coeur.

Ils semblent tous incapable de vivre et laisser vivre. Où que j'aille, quelqu'un m'attend pour me mettre la pression et augmenter mon taux de malaises cardiaques.

Chez moi il y a le voisin qui veille à ce que le coeur s'arrête suffisement de fois dans la journée. Dehors il y a les voitures qui sont postées pour fermer une porte dans un bruit terrible, klaxonner, ou faire entendre le son d'un moteur. Et chez les parents ils frappent des objets, des velux, servent de la sale nourriture, et rient à gorge déployée.

Je leur ai tous dit pourtant que je supportais pas d'être surveillé, c'est psa faute de l'avoir dit ! J'arrêtais pas de leur dire ! Ils avaient pas conscience de ce que je leur disais ! Ils en font qu'à leur tête ? Et bien ils vont voir ce que ça donne, ils vont voir ce que c'est qu'un type à bout de forces qui s'écroule et qui n'apprend rien. C'est eux qui apprendrons.

J'éspère au moins qu'ils apprendrons quelque chose, que ça serve pas à rien.

Je sais pas si je peux claquer à Guy II A, mais en tout cas, en sortant dehors je me dit tout le temps que ça pourrait, parce que je sens des faiblesses : bras qui tremblent, tête vide, gêne dans la zone du coeur, stresse, hypervigilance (écoute active des sons, et attention excessive portée sur les véhicules ou piétons).

Mon état de presque stresse post-traumatique me donne une impression de fragilité très avancée, mais pas de menace. J'ai pas l'impression qu'on va me tuer. C'est comme si on frottait des tissus dont la friction serait crispante, qu'on le ferait partout, exprès pour me crisper. Ca, l'air de rien ça peut tuer, à haute fréquence, sur une longue période. Je le constate.

C'est pour ça ! Je fais le bilan, j'essaye de voir si j'ai quelque chose à me reprocher, je trouve rien. Et je leur dit : attention, il va y avoir décès. J'essaye de leur faire comprendre que j'ai déjà fait ensorte d'être invisible, caché dans mon coin, sans vie, et que donc venir me traquer pour me tuer c'est bête parce qu'il éxiste des gens, j'en suis sûr, qui sont actifs.

J'ai l'impression de parler à des sourds ...

Quand on saura que des sourds tuent on tuera les sourds.

Et voilà ! J'ai ressassé !





Comments

Popular Posts