14/09/18 - J'étouffe partout


Je pense pas égagérer. J'étouffe. Il fait trop chaud, j'ai pas assez de force pour bouger, m'assoir, me lever, comme un lendemain de très grosse cuite. J'ai pris du poids, ça peut éxpliquer sûrement certaines choses mais pas tout. Si je mange moins, je vais moins étouffer ? J'aurai moins chaud ?  Pas sûr du tout.

Les émissions d'AVR j'arrive plus à me concentrer sur ce qui est dit. Avant je comprenais pas parce que ça n'avait aucun sens, mais maintenent je ne comprends pas les mots prononcés. Elle a fait des émissions sur Homère, l'Iliade, je crois que ça tournait aoutr d'Achille, fils de Pélée. AU champs premier de l'Iliade on a son nom, puisque je connais par coeur les premières phrases, ça dit : "Chante déesse, la colère d'Achille fis de pélée, détestable colère qui au Achéen valut des souffrances sans nombres ...".

Il y a un jeu d'AVR et son équipe pour faire coller tous les sujets à un imaginaire. En l'occurence, Homère fait référence à Homer Simpson, la colère d'Achille à colère de Rollin, et ainsi sont asemblés en un pouding des références diverses à la culture au sens large, sans aller cependant jusqu'à se perdre dans de la culture éphémère d'ados (et encore j'en suis pas sûr puisqu'il y a une référence au geste "nike").


Notre très chère camarade VR, A de son nom, méprise l'auditeur non cultivé. On dirait qu'on ne peut profiter de l'émission que lorsqu'on a déjà obtenu les références utiles que manipulent les invités.

Alors moi je ne comprends rien, personne ne m'aide, j'ai plusle courage, j'étouffe.

Je me dis que c'est triste. Parce qu'en une semaine de maison j'ai réussis à retrouver de la vie, un peu. Je commençais à retrouver l'envie d'explorer le monde, d'experimenter de nouvelles choses, et ça s'est terminé trop vite. Il a fallut que je me retrouve dans mon 25m², à sentir l'odeur des oignons fris, du café chaud, du savon et du shampoing.

J'en peux plus, je voudrais un local poussiéreux, frais, dans un lieu silencieux, une zone industrielle me dérange pas, un endroit sans personne à des kilomètres.

Là, je lis Dracula de Bram Stoker, je comprends à peu prêt tout. Je lis lentement, un chapitre par jour, en lecture attentive et concentrée. Du coup il y a pas grand chose du texte qui m'échappe, je le tiens ferme et il lâche tout son jus jusqu'à la dernière goutte. Mais pourtant je le fais dans un état d'étouffement, d'inconfort tel que je ne sais plus où me mettre.

Dans l'idéal, il faudrait me couper la tête, et la poser sur une machine articulée si on voulait que j'aille enfon bien. Tout mon corps est un boulet dont je ne sais pas quoi faire.


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