10/09/18 - Vidéo Début et arrêt

Il y a un moment djéà, je me suis essayé à la vidéo. Ou plus éxactement, je me suis essayé à comprendre comment fonctionnait l'image qui précède et suit une autre image, de manière à constituer une partie d'un film. Je voulais aller aux fondement de ce qu'est le film au niveau de la technique.

Un réalisateur de films, ou auteur, en général, il s'intéresse à l'abstraction que la technique va cerner et fixer. Moi j'ai pas du tout eu cette approche abstraite, je voulais être dans l'éxtrème concret. Ce qui comptait c'était d'avantage l'image que ce que l'image représente.

Un peu comme un constructeur en bâtiments en béton, qui s'intéresse d'avantage au bâtiment que ce que le bâtiment représente pour les gens.

Je voulais faire des vidéos comme on construit des grattes ciels ou des loft. Je voulais pas que ce soit beau, signifiant, agréable, évocateur.

Donc parmis mes premiers test, j'ai fait se suivre des photographies du Mont Saint Michel, sans me préoccuper de savoir si ça allait être intéressant ou non pour celui qui regarde.

J'ai eu mon deuxième rendez-vous avec la spychologue. Ca s'est calmement passé parce que je n'avais ni faim, ni envie de faire uen crise cardiaque, ni des tonnes de sujets dans le crâne qui poussaient pour se faire une place.

Je suis arrivé une heure avant sur un place de stationnement, le soleil frappait dur, ça chauffait la peau, ça éblouissait, difficile de voir l'écran du smartphone, et pour ne rien arranger, les effluves d'Yves Saint Laurent me saturaient les narines.

Je vais pour mon rendez-vous, deux femmes fument, elle rentrent dans le pavillon en me voyant arriver, et je les retrouves assises en salle d'attente. Je dis à la secrétaire que je viens pour 15h00, je vais m'assoir, arrive une femme, plus imposante et essoufflée. Moi-même j'ai soufflé d'avoir eu à monter à pied cette côte qui mène au pavillon, mais je m'en suis remis assez vite.

Arrive La psychologue, grande, en robe noire ou bleu marine, c'est une couleur sombre qui ne laisse pas voir grand chose. Serrage de main, elle me demande de la précéder pour aller au bureau où l'on a rendez-vous.

Je fais plus attention, à ses traits, je me dis que je me suis trompé. Elle a l'air un peu différente de l'idée que je m'en étais faite. En fait, elle m'a lair d'avoir vraiment un physique de hippie. Elle est vraiment grande. Elle n'a pas l'air nerveuse du tout.

Je dois parler donc je parle, mais ce que je dis ne m'intéresse pas, je m'ennuie. J'arrive pas à formuler ma pensée, d'ailleurs je j'entame des thématiques qui ressemblent à de la pysique quantique, du genre qui n'a aucune application concrète dans la réalité. J'ai l'impression d'être en train d'enfumer le dialogue avec du néant gazeux.

J'essaye de faire des phrases, de peur que le vide s'installe, mais je la laisse parler de temsp en temps, me poser des questions. Elle le fait, elle a l'air de parvenir à me faire prendre des directions autres.

Je sens dans sa voix, dans ses remarques, qu'elle n'est pas agressive, pas percante, pas forçante, elle est assez neutre j'ai l'impression.

Quand on a eu terminé, elle a sorti ses mains pour noter les rendez-vous, ses doigts étaient différents de ce que j'avais observé la première fois, les ongles sont plus longs. Elle a des doigts de hippie, vraiment.

Quand elle s'est levée, qu'elle m'a tournée le dos pour m'accompagner vers la sortie, j'ai observé qu'elle avait un ventre plat, des fesses plates, qu'elle était longue, rapide dans ses mouvements, c'est tout à fait le physique de la hippie. On lui met la robe en tissue, les paquerettes dans les cheveux, le van, elle irait mervielleusement dans le rôle.

Je la voie pas assassine. Je l'imagine ni tuer quelqu'un ni être tuée par quelqu'un. On dirait qu'elle est un peu dehors de tout. Moi-même je me demande si c'est possible d'arriver à discuter avec elle et d'avoir l'impression qu'elle est là physiquement. Ca doit être l'énergie vitale dont je parlais qui fait ça. Soit elle agit pas sur l'environnement, soit l'envirionnement n'agit pas sur elle, mais on dirait qu'elle est pas attachée au contexte. C'est difficile à éxpliquer.

Je me faisais la remarque que mon blog a un air metal. Je m'y connais pas en metal, mais à black metal je vois les jackettes de disks et ça ressemble beaucoup à ce que je fais. Ce sont les thématiques qui changent. Eux ils sont sur de l'antéchrist, de la magie, du sur naturel, de la pleinte, moi je suis sur de l'ennuie, de la douleur et des regrets et du ras le bol.