20/09/18 - Vivement que je me tire

Résidence Guy II A, Quai d'Avesnières. Etage premier, porte 4, 

C'est là que j'habite, où du moins que j'use ma santé en contexte hostile non habitable jusqu'au jour où enfin je pourrai partir et trouver un lieu aussi silencieux et agréable que le bureau de l'assistance sociale, celui où elle passe ses journées à gagner un énorme salaire pendant que moi je souffre et je suis à bout.

Franchement, si la résidance Guy II A était une ancienne clinique comme on m'a dit, et bien ça m'éonne pas qu'ils se soient barrés. Il y a trop de bruit. En ce qui me concerne je suis pour la piétonisation du Quai, toutes les voitures ça dégage.

Petit déjà, tout petit, je faisais 1 mètre au plus, je tenais la main de la mère en marchant, et déjà je trouvais ce Quai hostile, brûlant, buyant et pollué. Déjà tout petit je savais que c'était infernal. Pas bête, on me fout là où jamais j'aurais voulu être de toute ma vie, et nous autres on va vivre dans des lieux paisibles, calmes, en silence, détendus. On devrait faire quelque chose quand-même ! Bordel de merde ! On peut pas laisser des endroit habités être aussi bruyant putain de bordel de merde ! Mais ils ont quoi dans le crâne les débiles profonds qui gèrent tout ça ?! Mais putain de merdre !

J'ai pris la photographie sur l'autre rive. J'étais sur l'emplacement vide, a gauche, la voiture est arrivé quand j'y étais, en est sorti un type, retraité je dirais. Il s'est mis debout derrière sa voiture, à pianoté son smartphone, a reconnu un autre type dans un 4x4 ancien, et il lui disait : "je suis pas un rigolo moi !" et il répétait ça, encore et encore, jusqu'à ce que son interlocuteur dègne lui faire signe au détour de la discution qu'il avait bien comprit que c'était pas un rigolo.

Encore à gauche c'est une camionette bleu marine je dirais, bleu foncé en tout cas.

J'ai essayé de là où j'étais de prendre des photographies des bâteaux, qui sotn plus impressionants et intéressant de prêt. On ressens plus le fait qu'ils sont imposants et sophistiqués.

Les pauvres ... si tous les quais sont comme le quai d'Avesnières leur vie à terre est un calvaire. Ils sont obligé de voyager de ville en ville pour profiter du calme de la campagne, sans ça c'est l'internement doffice en asile de fous.

J'ai voulu faire un fan-pop-art-manga-gif. L'idée au début c'était de poster un article avec une pinup manga des années 80, quand les jap étaient, eux comme les autres, sur de la bombe nucélaire ésthétique.