13/09/18 - Le pixelisme


J'ai vu une photographie sur Twitter qui mettait merveillement en valeur le devant de Versailles. J'en ai fait un gif.


Voilà la vision large de ce gif. Et de voir tous ces pixels, ça m'a fait penser aux geeks.  Parce qu'on sait tous que geek = pixels et pixels = geek. Ca va dans les deux sens, j'ai pas le vocabulaire mathématiquie pour décrire ce phénomène de réciprocité donc on restera sur mon champs lexical à moi.


On a l'air de faire, dans l'univers culurel geek, un pont direct entre les débuts du jeu vidéo, ou les sprites animés de personnes, adversaires, boss, étaient un assemblage de pixels, et aujourd'hui. Aujourd'hui ça commence avec la ps2 un peu, la ps3 beaucoup, et après encore plus.

Alors nos chers geeks, se trouvent une origine commune dans le chaos pixelisé du big bang des origines, fumeux, dans lequel se seraient formés les particules élémentaires du RPG, du jeu de course, du fps, et de tous les autres genres que j'aurais du mal à lister.


J'ai illustré avec Castelvanie parce que c'est CAS-telvania le nom, et aussi parce que c'est à mon avis un des sinon leu jeu en pixel le plus impressionant. Chaque modèle, chaque décors, chaque effet spécial, tout est assemblé en pixels peints à la main, c'est un véritable chef d'oeuvre.

Par comparaison, dans les autres jeux en pixels, on voit les automatismes des pixels artistes, qui se sont simplement contentés de remplir vite fait des formes, en ayant juste à l'esprit de dessiner des volumes, de faires des nuances de couleurs, et de livrer dans la volée.

Dans castelvania c'est du hard-core-pixel-art. C'est pensé pour ressembler à une peinture de loin, comme alain deloin mais en peinture.


Quand on voit le travail graphique, le programme qui le fait animer et travailler, on se dit que c'est du beau travail. On se demande qu'est-ce qui a bien pû inspirer les créateurs pour qu'ils se mettent à vouloir faire ça.


Je prend castelvanie parce que c'est le jeu qui se rapporte le plus de MES jeux préférés. Mes jeux préférés c'est des jeux à base de 3D archaïque, dont les rendus servent de décors de fond. Voir Diablo, Dracula, Starcraft, Pharaon, Age of empire, etc.

Or ! Je ne connais pas de collectif de geeks qui se revendiquent non du pixel mais de la 3D archaïque. Je me sens donc éxclu de la communauté des geek parce que je ne suis pas sensible à leur religion pixeliste des origines.


C'est vrai quoi. Est t-on obligés de valider le dogme, d'y croire, d'oeuvre dans le sens de son enseignement, pour commencer à se faire des relations ? Je sais que la masse d'oeuvre pixelisée est colossale, j'en ai conscience, mais il n'empêche que moi ça ne m'intéresse pas.


Castelvania donc, comme j'ai dit, c'est un peu un protestantisme pixeliste. Un branche de la religion qui prend la direction 3D, concept art, et qui permet aux non geek de devenir des geeks marginaux. Le jour ou des adeptes de la 3D des origines feront communauté, qu'ils nieront les pixels et l'importance qu'ils ont eux dans la création du jeu vidéo, ce jour là j'aurai des semblables avec qui m'entretenir.

Ensembles nous réécrirons une histoire qui commence dans les années 90, explose au début des années 2000 et entre en phase stable d'hyper production à la sortie de la PS3. L'avant étant une anomalie, l'après étant une répétition.

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