22/08/18 - Syncope par stimulation gastro intestinale


J'avais mal au bide toute la journée, et le soir c'est devenu intolérable. On appel ça coliques je crois. Ca fait partie des douleurs les plus violentes parait-il. J'ai connu pire, je me souviens de coliques du genre qui reste gravé dans le crâne parce qu'on se voit crever. Quand ça m'était arrivé l'année 2014 c'était encore le futur dans ma tête, il devait y avoir des soucoupes volantes, de la téléportation et des tonnes de techonologies formidables.

Donc, ma douleur. Je me lève. J'ai l'impression d'aller mal, ça ne va pas, comme si je glisse, je part, je m'efface. J'ai tout le crops qui flanche, la vision qui s'asombrit, on dirait que je tourne de l'oeil.

Je vais dans le lieu préféré de mes amis voyeuristes, dans les chiottes. Sur le chemin qui m'y mène, mes jambes ne répondent presque plus. Je saisis la poignée de la porte en me demandant si je vais pas terminer ma course couché au sol pour de bon. Et non ! J'arrive à destination !

J'en ressors affaibli mais conscient et tout à fait opérationel !

Le plus pénible dans cette histoire c'est pas la perte de connaissances, c'est les flash back paranoïaques que ça a ramené en moi. Je me suis vu revivre l'avant AVR. Je me suis sentis dans une configuration identique par rapport à quand je me débatais pour comprendre pourquoi les médias, la police, la pschiatrie, et un paquet de gens du secteur public et privé, violaient ma vie privée.

Et donc le monde m'a semblé souvert d'un voil noir, j'ai pensé que le parents étaient désespérés de leurs vies, désespérés de ma tronche, qu'ils m'avaient empoisonnés, que c'était mon dernier repas que j'étais entrain de bouffer. J'ai ressentis du regret, me disant que c'était dommage de finir là dessus, que j'aurais bien voulu me remplir le ventre d'un paquet de bonnes choses, glaces, confiseries, viennoiseries, jusqu'à plus pouvoir, avant (j'ai vraiment pensé ça). Et sur le chemin qui mène au cabinets j'étais résigné, triste mais résigné, j'avais accepté qu'on allait m'obliger à terminer mort raide par terre pour rien.

Quand je em suis remis, 10 minutes plus tard, toutes les idées avaient disparus, j'étais redevenu triste comme avant, mais la noirceuse et la brûlure du gel en moins.

En fait, ma réalité est objectivement abusive, je suis objectivement victime de mon entourage, mais en même temps avec AVR je ne prends pas la mesure de la gravité de tout ça. Sans AVR c'est indescriptible ce qu'on vit, en ressenti.

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