17/08/18 - Penser au suicide


Mes gifs illustrent pas du tout le titre de l'article, mais effectivement depuis quelques jours je me remets à penser au suicide.

Le suicide c'est bien quand rien ne va plus. Ca permet de reprendre le contrôle quand tout nous échappe.

Ces derniers mois, j'ai effectué des achats qui m'ont donné l'impression de commencer à accumuler des biens sucpetibles de remplir les besoins minimaux de la vie bourgeoise du faiseur qui se contrôle. Je me disais que je pourrais le faire, malgré tous les obstacles, et ils sont nombreux, et ils sont non- justifiés. Mais le temps passe, très lentement, le studio se remplit, et moi je suis immobile, épuisé, allongé, à attendre que le calme soit de retour pour vivre à nouveau.

J'ai l'impression d'hiberner à l'envers. Je passe des saisons immobile à m'épuiser.

 L'animal, lui, passe l'hiver immobile à se reposer. Pour pouvoir être libre en saisons propices, pour aller vivre sa vie en liberté

Moi, je passe l'année à me fatiguer, dans un lieu clos, pour ne plus avoir la force d'aller ou de faire quoi que ce soit, nul-part. Mon envie de vivre disparait. Je ne souhaite plus rien. Je voudrais un peu de liberté.

Quand les gens me narguent en me disant que je serais impuissant à faire les choses, je me dis qu'ils abusent. Déjà que je fais l'effort d'avoir des désirs, de me concentrer sur ces désirs, et de les laisser boucher les voies qui me mènent à ces désirs, ils vont pas en plus aller en rajouter en disant que tous contre un il ont réussit à trouver la solution de la petite énigme niveau débutant que je leur ai faite en rélféchissant pendant des semaines ! Fini de jouer. Ils doivent accepter que l'empêchement est déjà suffisant, qu'en rajouter c'est tuer, et tuer ça n'est utile pour personne.


Donc, moi j'ai fait une pose, j'ai décidé que je ne voulais plus fabriquer d'énigmes pour débutants qu'il pourraient résoudre et qui les rendraient heureux. J'estime qu'il y a des limites, et qu'ils doivent se poser ces limites. Je ne suis pas sensé disposé des moyens humains et techniques pour faire respecter l'ordre et garantir la qualité de vie des uns et des autres.

La réalité c'est que des gens m'observent, commentent mes faits et gestes, font des bruits dans les rues, dans le voisinage, me tournent tous autour et n'arrêtent jamais de jour comme de nuit.

Les raison de leurs excès je ne les connais pas et il semble raisonnable de les ignorer, parce qu'aucune raison n'est valable pour justifier de telles méthodes.

Ma santé, je ne sais pas comment elle évolue. J'ai des faiblesses aux hanches, des douleurs à la nuque, et parfois le coeur qui se serre. Je me sens tout le temps fatigué, j'ai l'impression de ne pouvoir rien apprendre, j'ai l'impression de ne pouvoir travailler dans aucun domaine, j'estime que mes facultés intellectuelles sont basses et mes facultés à jouir de ma présence dans le monde prochesdu néant.


Je n'ai plus de plaisirs à rien. Ce qui veut dire que je ne vis plus. Entendre ma voix autrement que sur un ton monocorde régulier, rassurant, ne me procure aucune sensation. Manger, boire, même de l'alcool, ne me procure aucune sensation. J'ai l'impression d'être une machine, en veille, qui ne fait qu'alimenter les circuits de son noyaux le plus profond.

J'ai l'impression de pénétrer le monde de toutes mes forces, d'en être épuisé, pour l'empêcher de faire n'importe quoi avec moi. Je désirerais pouvoir prendre un peu du monde (amis raisonnable et intelligent) en moi pour revivre et resentir gouts, odeurs, textures, couleurs, formes, températures, etc.

Je réfléchis unpeu. Comment me débarasser de ceux qui tapent à mon postérieur pour y entrer ? Pour pouvoir l'ouvrir à tout ce que j'éstime digne d'y faire un tour ? Je réfléchis et je me dis que tout est simple, très simple, et qu'il sera impossible pour moi de me débarasser de tout ce monde.

Je compare donc. Ces gens qui veulent forcer mon postérieur ont des relatiosns sexuelles, sociales, financières, culturelles, avec des gens de bonne qualité, ce qui leur donne accès à une foule de jouissances qui leur rentrent dans le dos, venu de toutes parts. Compartivement, moi, on veut me mettre des rappeurs et des petites grosses avec des gosses et des ex abrutis, sans me laisser le choix, afin que de me laisser accéder à des sensations faibles, sans saveur, douloureuses, qui nuisent à ma jouissance et m'obligent à rester d'une insensibilité équivalente à l'actuelle.

Il me semble que c'est trop demander à un seul homme.

Rien ne justifit qu'on retire à quelqu'un tout contact sensible avec le monde.

Etant insensible aux plaisirs, je n'ai pas les remords de celui qui jouïe, et qui veut travailler pour payer sa dette à la société. Donc je ne pense, pour l'avenir, qu'il n'y aura pas d'autre issue que l'oisiveté, insensible, éprouvante, avec fatigue musculaire, tête vide, et tous les symptomes ...

Ne pas travailler c'est glisser doucement, le long de la paroie sociale jusque dans le fond du fond de la société, là où se trouvent les sauvages, ceux qui parlent fort, qui bougent trop, qui ne comprenent rien d'autre que la violence. Autant le dire, ce lieu-là, où je me dirige, puisque la société ne peut l'empêcher, ne convient pas du tout à mon caractère, à ma curiosité, et à mon désir de jouïr d'une sensibilité digne d'un être-vivant.

Donc, étant, non en enfer, ni au paradis, mais en "enrien", je désirerais me suicider.

Je devrais voir une assistante sociale bientôt, par la voie psychiatrique ou la voie administrative classique, qui devrait me proposer un placement dans un cadre "enrien" réservé au basses populations, celle qui sont bannies tout d'abord et qu'on ne veut surtout pas voir relever la tête demain, ni après-demain, ni jamais, en se garantissant qu'il ne soient pa promus en enfer.

Ni dieu ni diable, rien.

Toutes les souffrance de l'enfer, mais sans faire, ... car le totalitarisme assisté par la technique d'observation et de pénétration ne laisse germer que de toutes petites pousses aux prix de vies humaines. Et pourtant ! Ces pousses pourraient être les substitus sensibles que les bannis pourraient accueillir en eux pour sentir une alternative au monde physique tenu à distance par le totalitarisme. Pour jouïr.

Je vais laisser des arbustes morts, brûlés, tombants, bruns, secs, et je vais me suicider. Voilà.

Quand j'aurai fini de tomber, et que mon dos sera occupé toujours, je trouverai un moyen d'en finir.

J'ai pensé demander à un psychiatre d'abord s'il pouvait m'informer sur les moyens, ensuite s'il ne veut rien faire, éventuellement envisager la technique du viaduc. Alcool, somnifères, boire cul sec une bouteille d'alcool fort, dans le vide, se tenant à un point, et attendre que la perte de connaissance nous fasse lâcher, tomber, et percuter le premier point solide capable de briser des os, ainsi que broyer de la chaire.


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