19/08/18 - L'importance du plan


Je lisais un tweet dans la foule de faux tweets qui tournent autour du faux compte d'AVR, celui-ci parlait de l'importance du plan.

Ca faisait référence à mon entonnoir métal que je voudrais acheter sur Amazon. Je l'ai ajouté dans mon panier et ils en ont profités pour l'exploiter dans une sugestion de thème à traiter pour la rentrée des chemins d ela philosophie.

En ce qui me concerne, je fais l'objet de manipulations pour ce qui est de mon RSA. On fait le lien entre sujets, mots, objets, et on imagine qu'on va pouvoir influencer ce que je vais acheter par l'information.

Moi, j'écoute les chemins de la philosophie non pour qu'on me fasse désirer des catégories de produits, mais pour avoir des idées construites, carrées, satisfaisantes, à prendre et à m'approprier pour les utiliser dans mon imagination comme  on utilise une drogue.

Alors le plan, effectivement ce serait une bonne idée d'en avoir un, et un lisible, pas une bouillie de messages à caractères sexuels dévoilés ou enfouis dans un discours constant qui joue plus ou moins avec la pudeur.

J'en ai marre de tous ces gens qui mettent le "sexe" (j'ai horreur de ce mot) dans tout ce qu'ils font et disent. Ces gens prennent en otage tout le monde, imposent une violence qui se substitut à l'affection et la passion.

L'intersubjectivité socio-médiatique me fatigue.

Je voudrais plus de leçons et plus d'exercices. Mais ça, personne n'arrive à l'accepter.

Les gens prennent les leçons et les exercices comme des intersubjectivités sociales qui devraient impliquer des notions de hiérarchie entre ceux qui s'exercent et ceux qui interagissent.

Si je n'arrive pas à m'exercer quand le monde interagit avec moi, je suis vaincu il me semble. Le vainqueur, qui est venu interagir avec moi, qu'est-ce qu'il gagne à m'empêcher de m'exercer ? Pourquoi sacralise t-il la victoire au point d'aller créer des situations inutiles dans lequels les victoires sont inutiles ?

Si le plan des chemins de la philosophie est clair, qu'il fait office de modèle, et que l'auditeur s'exerce à le répéter, peut-on s'autosatisfaire pour éviter de le détruire ? On est obligé d'essayer de l'éxploser pour vaincre ?

Il me semble que le plaisir des loosers qui profitent d'un plan construit est supérieur au plaisir du winner qui le démonte.

J'aimerais bien savoir sur quel pied danser quand j'écoute l'émission (phrase gratuite, juste pour placer le mot pied). Non mais c'est vrai quoi. Si je parle en routine, répétitives, avec un pauvre vocabulaire, en cherchant les expressions communicatives, je le fais pour éviter les interactions. Elle qui cherche les interactions, elle a intérêt à faire tout l'inverse.

Elle doit comprendre que me copier c'est copier quelqu'un qui refuse l'absence de plan du tout venant, quelqu'un qui applique une technique de pourrisement des relations avec toute personne qui s'approche. C'est ça l'autisme. Comment se fait-il qu'elle était sociable toujours et est devenue autiste ?

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