02/08/18 - Mouches ici, papillons là-haut


Oh, tu sais, c'était une journée comme les autres, mais il est arrivé quelque chose qu'est déjà arrivé, une intuition qui arrive, s'impose, prend de l'importance, et devient planétaire, comme toujours. C'est ce qu'on nomme en psychiatrie : délire paranoïaque.

Tu sais bien que je crois pas aux "délires" comme phénomène autonome qui arrive dans un esprit saint, s'en empare, et comme un verre dans un fruit pourrit l'esprit. Non, je pense que quand ans la tête ça va, on dort, et quand ça va pas on pense. Et quand on pense, on fait des erreurs, et là c'est le délire. Jeannette est une grosse pute ? Les extra-terrestres sont sur terre ? la planète est disparue depuis 4 siècle et je suis une âme fantôme qui flotte dans un monde fictif ? Ce sont diverses formes de délires qui ne sont pas acceptés par la communauté comme des vérités.

Alors voilà. Cette après-midi j'ai été là-haut comme je dis, chez les riches, ceux qui peuvent se payer un mur végétal devant leurs maisons, et j'ai pris en photo un papillon. C'était un papillon noir et fauve de grande taille, presque 10 cm de longueur de la tête au bas des ailles. Je me suis dit que ça faisait longtemps que je n'avais pas posté sur le blog, ça fairait un prétexte à fare un article.


Je suis rentré chez moi, dans mon studio et j'ai cherché mes mouches domestiques, pour les inclures, faire une collection.

Les miennes, elle fuient le balcon où attendent une cinquantaine d'areignées, partout, toiles fermes, prêtes à capturer et manger le moindre insecte volant qui aura eu le malheur de s'aventurer dans leur toiles. Alors elles se posent sur mon fil en laine rouge, au plafond. Jai voulu en prendre une, mais impossible de faire le point, alors je n'ai eu qu'une image floue, ou l'on voit une tâche avec ce ui ressemble à deux ailles.



Heureusement, une d'entre elles était dans une fente de la fenête en PVC (Polychlorure de vinyle). J'ai approché mon smartphone, j'ai zoomé, j'étais à 5cm d'elle, elle ne s'est pas envolée, et j'ai réussis à obtenir une photographie.

Voyez comme elle est maigre. Elle a un tout petit ventre pour d'énormes yeux. Elle aurait bien besoin de piquer et boire le sang de quelqu'un.

Je me disais qu'ici, dans la basse société, on avait les mouches, et que là-haut, chez les propriétaires de murs, on avait les papillons. Alors j'ai décidé de mettre cette idée dans le titre de l'article.

Et puis, j'ai voulu regarder les immeubles d'en face. Je me disais que j'allais devoir faire un achat le mois prochain, et que la longue vue je l'avais toujours pas, donc, ça me semblait dommage parce qu'il y avait peut-être des choses à voir de l'autre côté, sur le Quai Paul Boudet.


Première chose que je remarque, c'est une lumière orange, ça me faisait penser à mes gifs de moi qui regarde des films, le soir, avec une bonne bière glacée. La lumière orange venait de dehors. On dirait une blague, ou une provocation, l'orange du dehors vers le dedans, étant maintenant dans cet appartement vers le dehors ? Non mais oh ! Quel bande de ... ! Me dis-je.

Tout autour, on dirait des télévisions, les lumières clignotent partout, comme les flash d'écrans qui diffusent des programmes abrutissants. Les télévisions sont peu nombreuses, presque tout est éteint. En haut, deux lumières, comme deux yeux, ça me faisait penser à la maison de "Mon Oncle" de Jacques Tati.

Et je remarque, tout à coup, une lumière bleue clignotante.


En bas à droite, une lumière bleu clignotante qui s'arrête et repart et s'arrête à nouveau et re-repart. Drôle non ? Comment ça marche ça ? Pourquoi elle clignote ? Pourquoi elle arrête de clignoter.

J'ai pensé d'abord, et ça fonctionnait, que lorsqu'on fixait la lumière orange elle clignotait légèrement, et quand on afixait notre regard sur le point le plus lumineux du dernier étage, elle gagnait en force lumineuse. Elle aurait un point de déclanchement, un point d'apogée, et ainsi indiquerait un point vers lequel regarder. Ce serait une sorte de eye tracking, et la lumière jouerait le rôle de détecteur de métaux, en quelques sortes. "Tu chauffe. Tu chauffe ! Tu chauffe !!! Tu refroidi", un truc du genre.


Je me suis dis que le eye tracking c'était éxagéré, ça me paraissait un peu trop puissant, il faut réussir à capturer le regard précisément. J'ai pensé que l'angle de l'oeil, par rapport à l'émétteur de lumière bleue faisait qu'on voyait ou on ne voyait pas le clignotement. Peut-être que la fonctitution de l'oeil fait que je peux voir des choses par un regard diagonale que je ne peux pas voir en face.

Mais j'ai voulu continuer sur l'idée que c'était possible, que tout ça c'était une technique de captation du regard et d'interaction dynamique.

Je regarde ailleur, plus sur la lumière orange, et le bleu clignote, je remonte tout en haut, je ballaye l'étage tout en haut, ça clignote toujours. Là, les lumières se mettent à clignoter sur presque tout l'étage, partout, ça s'allume, s'éteint, de grosses lumières, des lampes, on est plus sur de la télévision.

Je me dis, ça alors ! Mon idée de l'ici et du là haut ! Elle fonctionne ! Comment ça se fait que je trouve encore une foisun exemple dans la réalité qui va avec une idée que j'ai eu plus tôt dans la journée ? C'est dingue !

Donc, clignotement faible en bas, clignotement fort en haut. Là je me dis, c'est comme ça que ça fonctionne.


L'étage du haut est presque entièrement éteint, je reviens à la charge, fenêtre ouverte, fenêtre fermée, ça marche toujours. Je regarde la rivière, en bas, et là ... ça clignote ! HAAAA ! Donc ma conclusion c'est que ça clignote toujours, sauf quand on regarde le clignotement. Donc, l'idée de l'angle de vision qui fait qu'on voit ou qu'on ne voit pas un clignotement ininterrompu est toujours une possible explication.

Mais à quoi ça sert à la fin cette lumière ? C'est pour le voisin je pense parce qu'il réagit quand ça clignote.

En tout cas, le délire du ici et là-haut pouvait devenir une réalité si je m'étais obstiné à croire que mon idée de départ était une anonciation de ce qui arriverait plus tard.

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