25/08/18 - Les deux buzz, adrénaline


Le voisin suit scrupuleusement mes états, un bon petit chien-chien.

La nuit il gémit, quand je fais du bruit il buzz, quand je dors de jour il frappe dans les murs, quand je me concentre sur une tâche il va sur on balcon pour tousser, se moucher. Je sais pas quelle est sa mission, mais au vut de l'état dans lequel je le laisse me mettre (parce que je lui laisse les rênes pour voir), il cherche à ce que je sois oisif sans dormir.

Quand je me concentre, que mon esprit s'agite il l'empêche. Quand je dors et mon esprit sombre dans un sommeil il l'empêche.

Ce qu'il cherche à faire c'est, je crois, traiter une hystérie, sans chercher à débattre au préalable sur le fait qu'on peut ou non donner une valeur à l'hystérie.

De mon côté je suis absolument pas d'accord avec lui. L'hystérie je pense que c'est très agréable, que quand je deviens hystérique ça me distrait bien, et qu'entant que solitaire je préfère être hystérique que oisif.

Si j'observe mon blog être ce qu'il est lorsque je ne suis plus hystérique mais oisif, il y a une forme de linéarité, de platitude. Et quand je suis hystérique il est éxtrèmement variable mais il va chercher des domaines inaccessibles en temps normal.

Moi je ne suis pas d'accord pour vivre une vie de oisif solitaire dans mon studio. Et pourtant je le laisse faire ! C'est pas de la lâcheté, c'est de l'analyse. Je veux voir ce qu'il va faire. Je l'observe, je le teste, j'attends ses réactions. On pourrait voir ça comme de la sexualité. Cette tendance que j'ai à laisse faire les agresseurs pour analyser leurs faits et gestes on a dit que ça pouvait être considéré comme une forme de prostitution je crois. Moi je vois pas ça comme de la prostitution, je le vis pas comme ça. Pour moi c'est de la malignité, c'est mon esprit fûté, mon côté fourbe.

Donc il veut que je sois oisif ! Il me surveille 24h/24, 7j/7, il peut se réveiller la nuit si je me réveille, il ne lâche pas une seconde ce que je peux faire ou ne pas faire.

S'il était passif ça pourrait aller, mais il est on ne peut plus actif, il veut que je sois oisif. C'est son seul but. Je constate qu'il ne cherche que ça. Depuis des mois et des mois que je le laisse faire, c'est l'oisiveté qui l'intéresse.

Donc quand je parle, juste, je hurle presque jamais, l'un des voisin hurlait avant mais il a arrêté. IL hurlait "fait chier !", "merdeuh !". Donc là j'ai hurlé, je pense qu'il s'est dit que c'était uen invitation à utiliser son arme fétiche. Aujourd'hui j'ai parlé seul, j répétais des réplique de Derrick. Parole simple, volume normal, je me comportais comme je devrais me comporter normalement si j'étais pas muet comme je suis. Et là ! Il profite de l'oaccion pour ? pour ? Sonner ! Ding Dong ! volume sonore ? 80db ? C'est tellement fort que ça s'entend partout chez tout le monde. Au moins on se dit qu'ils vont tous en avoir un peu dans le fond de l'oreille, ça va les calmer eux aussi s'ils sont chez eux.

Et donc j'ai eu une décharge d'adrénaline, la décharge classique. Normal.


Sur le premier gif c'est el buzz de l'inter phone, ça c'est la sonnette. Le boitier standard. On avait un dans ce genre là où j'habitais enfant.

Avec la sonnerie il y avait ces pas lourds dans le couloir. C'est le voisin il a développé un marcher robotique comme moi. Il fait de grande foulées et frappe ses articulations contre le sol pour boiter comme moi.

J'ai regardé sur le balcon, est-ce qu'une tête allait sortir. Le voisin en général il mâte chez moi en faisant dépasser sa tête. Il n'a aucune gêne. Peut-être se dit-il que ça va me faire peur ?

Non, c'est pas ça qui me fait peur, ce qui me fait peur c'est de ne pas comprendre les raisons qui pousse quelqu'un à être comme il est. Si je sais pourquoi ilregarde chez moi je m'en fout, si jz sais pas ça m'énerve, l'énervement engendre du stresse et ce stresse ne m'intéresse pas du tout.

Gui avait des maniètre très limites, très très limites, mais je le connaissais, je savais pourquoi il dépassait les bornes et ça ne me dérangeait pas. Le voisin, non seulement il ne me sert à rien, mais en plus j'ignore pourquoi il fait ce qu'il fait.

Je sais qu'il cherche à me rendre oisif. Aussi, l'adrénaline il cherche à en produire, regarder chez moi il se dit que ça pourrait en produire, faire du bruit il espére aussi que ça va en produire, et il essaye tout pour créer du stresse, entretenir ce stresse, et tenir une tension maximale.

J'entends souvent des histoires de "co" comme quoi la voisine serait, avec le voisin, entrain de déterminer des seuils de "co", seuil à partir duquel je m'occupe de mon état, il s'occupe de mon état, et en fonction de déterminer si elle doit faire telle ou telle chose. Ca ressemble à un jeu malsain de là où je suis et du peu que j'arrive à comprendre.

Moi la voisine elle ne m'intéresse pas. Si elle joue à ça, c'est qu'elle est instable. Donc on comprend pas pourquoi elle fait les choses, donc elle stresse, donc à éviter. Lui pareil, je suis la cause de tout chez lui mais on comprend pas pourquoi je susi la cause de tout.

Donc je ne me sens pas du tout concerné par leurs mises en scènes et leurs besoins de me rendre oisif.

Quand je regarde mes mains, parfois elles doublent d'épaisseur, j'ai les veines des bras qui deviennent larges, comme des tuyeux d'arrosoir. J'ai même découvert que j'avais d'énormes veines dont j'ignorais l'existance. Ca je me demande si c'est pas lié au stresse des fois. Parce que je peux ne rien manger et avoir les veines qui doublent. Pendant ce temps, j'ai des membres qui refroidissent, des douleurs articulaires, et des douleurs au coeur. Ca veut dire peut-être que j'ai une crise cardiaque qui va pas tarder, non ? Les variatiosn de tensions sanguines aussi importantes, je veux pas m'avancer mais ça n'annonce rien de bon pour ce qui est cardio-vasculaire. A croire que c'est ce que cherche le voisin ... l'infarctus. Ce serait un genre de méthode de meurtre doux. On mise sur la possibilité que le type claque à force d'être à bout de nerfs. Ca évite l'arme à feu , l'arme blanche, tous ces moyens qui laissent des marques.

Je pense, si je me trompe pas, que lorsqu'on va arrêter le stresse, je vais avoir tout qui va se rétracter et il va y avoir crise cardiaque. Je pense que c'est possible. Des fois quand j'ai le poids qui change trop je sens que ça circule plus pareil. Ca doit appuyer à des endroits, ça doit bouchonner.

Personnellement je ne ressens pas plus de désagrément que ça, par rapport à d'habitude. C'est le fait de pas pouvoir éviter les situations de stresse qui m'énerve, comme j'ai dit. Parce que j'éstime que je suis déjà à la limite de ce que je peux supporter tous les jours, alors si on vient, et qu'on faire n'importe comment, fatalement ça va lâcher, pour rien. Ce serait dommage. Il faut pas être devin pour se dire que là il y a dépassement du tolérable et qu'à ce rythme ça va mal finir.

Moi je vais pas changer grand chose, de votre côté vous décidez. Vous me tuez ou vous me laissez me gérer à ma manière, ce qui devrait me laisser vivre jusqu'à 50 ans au moins. Je dis pas que je me gère bien, mais comme je fais je vivrai plus longtemps, ça c'est sûr. Le voisin meurtrier, quand-même, c'est pas terrible. Quel que soit sa profession ça la fout mal de tuer par le stresse quelqu'un qui ne représente de danger pour personne.

Il est pas à ma place, il peut pas savoir ce que c'est. Pour lui, tant qu'il y a oisiveté c'est bon. Je sais même pas s'il sera jugé quand j'aurai claqué. En fait tout dépend de qui le charge de faire ça. Quoi qu'il en soit, la mort, quand elle advient, c'est grave. Pour celui qui l'a précipitée j'entends. Moi j'ai jamais ni tué, ni été complice direct ou indirect d'un crime, donc j'ignore ce que ça fait. Je pense que ça me stresserait autant que je stresse là. Je pense que j'aurais peur d'aller en taule. Parce que la taule, de mon point de vue c'est le pire. Il me semble que c'est le pire. Je crois que c'est pire que Guy II A. Parce que tu sors jamais. Et t'es enfermé avec l'autre, il y a la proximité physique. Le corps à corps se fera plus facilement, parce que la confrontation est totale, chaque seconde, dans les moindres respirations, et gestes. On voit l'autre, on le le mesure, on l'analyse, on le teste, et la moindre faiblesse : BAM ! Le trauma !

Déjà tout petit j'avais peur de la prison. Je me suis toujours dit qu'un jour on m'enfermerait sur une erreur judiciaire, et c'est sérieux en plus. J'ai toujours pensé ça.

Là ça va qu'on me menace de mort et que je frolles crises cardiaques, ça me permet de m'autoriser des gifs d'AVR et des hurlement. Sans ça, jamais j'aurais fait ça de la vie ! Je me serais dit que là j'étais bon pour perpète.

C'est pour ça, ça m'étonne tous ces gens qui sont complices de ça. J'arrive pas à comprendre c'est quoi la logique de leur démarche. A quoi ça sert de chercher à provoquer la pédérastie à tout prix ?

Je dis que je ne vais pas agir, parce que je ne veux pas. S'il faut décéder à force de stresser, ben ma fois tant pis mais c'est dommage.

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