18/08/18 - Cauchemar 9
J'ai fait un rêve, simple, long, mais il n'y a pas grand chose à dire.
Je me trouvais dans un car scolaire, pour uen sortie, tout le monde était bien assit, on sentait que personne ne savait où on allait, et donc qu'il y avait une atmosphère plutôt calme.
J'étais assis quelque part au milieu du car, à gauche, côté fenêtre, mon voisin, le binome de devant et le binome de derrière observaient le paysage en commentant. J'en faisais de même. On roulait sur une route sinueuse, dans un paysage fait de bosses, hautes, raides, 50 à 60 mètres je dirais, larges d'une centaine de mètres, couverts d'arbres à feuilles larges dont la cime forme une ondulation lisse, pleine de grosses vagues. On dirait qu'on est en automne, la couleur dominante est le jaune, avec des touches de roux.
J'ai dit que la route était sinueuse, mais en plus de ça elle est étroite, comme si l'on était en pleine montagne. Le car, tourne à droite, à gauche, penche d'un côté, de l'autre.
Moi je me colle à la vitre pour regarder tout en haut, pour voir ce qu'il y a au sommet de ces bosses de terres qui couvrent tout sauf le ciel. Je vois qu'il y a des maison, une au sommet, de temps en temps.
Parfois la bosse en terre est tranchée pour faire passer la route, on a donc une paroie de pierre, et tout en haut, un mur de maison. Je dis à mon groupe que je voudrais bien habiter dans de ces maisons. Sa parle, moi je regarde plus dehors, je participe pas du tout à la conversation.
Et j'ai commencé à avoir des envies de vomir. Je regarde à quoi ressemble la route et j'ai l'impression que le car a accéléré. Les bosses de terres tranchées sont en courbes, elles et couvre le haut de la route, eles descendent, montent tournent. La vitesse devient inquiétante, on se croirait dans un métro parisien. Je vois l'avant du car, en haut à droite, en bas à gauche, en bas à droite, en haut à gauche, et ça accélère, toujours plus.
Je dis aux autres que c'est pas normal, que ça va trop vite, ils sont lents du cerveau, au bout de 10 minutes, 15 minutes, une éternitée, ils commencent à s'inquiéter. Tout le monde s'accroche à son siège, les yeux écarquillés, disant de timides remarques pour dire leur inquiétude.
Je regarde autour de moi et j'ai l'impression qu'on a perdu la moitié des passagers, le car s'est vidé. Et A chaque fois que je regarde ailleurs, le car se vide. On est plus que moi, mon voisin, quelques gens tout devant, quelques gens tout derrière.
Et là je vois que devant notre car il y a d'autres cars, en file indienne, derrière pareil, ils sont collés les uns aux autres et sont tous lancés à pleine vitesse sur cette route étroite entre des paroies de pierres et des arbres en pente raide.
Jusqu'à son d'un crack. On s'arrête de la manière d'uen courbe exponentielle, lent long, rapide court, très rapide très court, et arrêt total.
Là, le car s'est transformé en plateau, metalique, couleur vert pelouze, je suis, le voisin aussi, assis sur ce plateau, en face, des centaines de plateaux rentrées les uns dans les autres, les uns au dessu des autres, avec des enfants, deux ou trois par plateau, morts, dans une flaque de sang. Je me lève, je marche, en sautant d'un plateau à l'autre pour partir, de crainte que vient derrière d'autres plateaux et qu'ils rentrent dans le tas d'acier. Sur les côtés il y a des bottes de paille, en vraque, tombées d'une des plateau on dirait, qui couvrent le sol, je monte sur les bottes de pailles, il y a des enfants morts dessus, des bottes imbibées de sang, je m'arrête, regarde le spectacle, impressionant. Fin.
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