17/08/18 - S'évader


Evadons nous ! Ouiiiiii ! Aller !

Je lis un tweet bougnoulesque à base d'évasion, de polars, qui me donne envie de vomir, pour le coup. Non pas vomir parce que ça aurait été trop profond, mais parce que le monde est répugnant de bordels mentaux et d'inaptitudes à la compassion, ainsi qu'à la compréhension des phénomènes physiques et mentaux qui déterminent le rapport au monde d'une personne.

S'évader ...

Le totalitarisme comprend : l'atmosphère, la matière solide, la matière liquide, les symboles, l'éléctricité.

C'est à dire, que, tout ce qui se trouve dans mon studio, ses matériaux, l'air du dedans et du dehors, les vibrations audibles et inaudibles qui y circulent, l'eau et l'éléctricité qui y entrent et sortent, les objets, tout est contrôlé par le totalitatisme, sans efforts, sans intelligence, sans donts particuliers, ni quoi que ce soit qui nécessite une formidable intelligence.

Pour parler en termes simples : l'Etat veut enculer quelqu'un, il le fait, et le quelqu'un n'y peut strictement rien. Parce qu'il est obligé d'aller à l'encontre du système qui veut l'enculer pour infliger au système des dégats qui le poussent à renoncer : tuer des gens, détruire des constructions, semer le désordre dans les rangs, désigner des boucs émissaires, pratiquer la terreur, et bien d'autres actes qui seront aussit tôt utilisés par le système pour riposter.

Le système veut que je m'oppose à lui pour qu'il rende public mon enculade, qui jusqu'ici était "discrète".

L'évasion donc, c'est se plonger dans un monde mental, non contrôlé par le système, c'est à dire un monde dans lequel il n'y ait ni atmosphère, ni matière, ni symboles, ni éléctricité. Un monde onirique parfait, incontrolable.

Malheureusement, le système, pour empêcher l'évasion, va infliger à sa cible, des enculades jusqu'à ce qu'il soit dans l'obligation de revenir sur terre, au milieu de cette matière, de cette atmosphère, de cette éléctricité, frappant les murs, soufflant contre le vent, se protégeant par des rituels et des incantations inutiles, devenant une boule de nerfs à vifs, fou, régressant, désirant en finir.

C'est là que le fou essaye de se suicider. Il s'ouvre les veines, avale des substances dangereuses, veut détruire son corps par arme à feu, en se getant ans le vide, tous les moyens sont bons ... mais il n'arive à rien qui puisse le sortir de toutes ses peines.

Ses souffrances sont celles d'un assassiné, elles sont inimaginables, et seront utilisés froidement par le système pour alimenter ses canaux de gestion de déchets humains.

"Crève". Ni plus ni moins. Un abatoire humain qui ne vend pas de viande. Un abatoire bien étrange ...

La réalité ...

La réalité dis-je.

On ne s'évade pas d'une réalité dans laquelle l'iréalité a prit le pouvoir et se veut totale.

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