06/04/18 - Les peines d'amour, le langage

Une bouche en triangle isoscèle. On voyait ses deux dents de devant.

Des peines d'amour j'en ai connu qu'une, à 10 piges, avec MM. Je savais pas ce que c'était, personne m'éxpliquait, j'étais comme un animal venu sur terre, sans langage, soumis à des lois en lui et hors de lui qui n'ont pas de mots pour être intelligibles, qui ne sont connus de personne. Ca fait mal ou ça fait du bien, ou c'est un mélange, de toutes façons je savais pas ce qui m'arrivait. Que je survive ou que je décède, je ne pouvais pas prévoir puisque c'était moi face à je ne sais pas quoi.

Après cette "peine d'amour" j'ai pensé que les gens étaient trop débiles et que ça éxpliquait pourquoi ils étaient méchants.

Ensuite, j'ai eu des trahisons.

Après, j'aimais presque plus personne, sauf moi et du très proche.

Et après mon passage en taule (l'internat), j'aimais plus que moi.

J'ai été obligé de concevoir des version alternatives, de gens ou de choses, pour les aimer sans risquer quoi que ce soit. Leur représentation incluait ou non ce qu'il faisaient ou disaient dans la réalité en fonction de si ça m'arrangeait ou pas.

Donc les peines d'amour ... ça n'éxiste plus.

Si quelqu'un fait n'importe quoi, pour moi, il est décédé. Je n'aime que ce qui m'arrange en lui.

Celui qui croit au réel, s'il est pas psychopathe ou tout puissant, il va se flinguer. Le réel c'est pas un truc qu'est compatible avec la condition humaine.
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Le langage c'est le seul moyen qu'on a pour éviter l'enculerie, je crois. La peine de d'amour étant une forme d'enculerie.

Si tu développe tes sens, ouïe, touché, vue, odorat, etc. tu vas avoir du mal à pas te faire enculer par les langagistes. Dans le langage il y a toute la haine de la race humaine et c'est qui qu'apprend le langage avant tout le monde ? Les filles !

Moi j'ai toujours eu un retard au niveau du langage, elles en ont trop profité, trop longtemps, et du coup je suis devenu un peu radical, sectaire. Je suis un AVRiste qui s'attend pas à ce que son dieu soit bon et généreux, mais qu'il garde son royaume celeste contre autruit. "Asile ! J'implore droit d'asile !" disait l'autre dans l'autre film. Ca résume tout à fait.

Non puis moi je suis tombé jeune sur de la louve solitaire. Elles savaient que j'étais un timide qu'allait rien dire parce que c'est "trop la honte" de trainer avec une fille.

Alors, à cause de la femme, je dirais que je suis obligé d'en venir au livre, à l'écriture, à la lecture, parce que sans ça je vais me faire bouffer.

Et du peu que j'ai lu, qu'apprend-on ? Que le savoir est féminin. Les romans nous parlent de femmes, les récits historiques tournent autour de la femme, les raisons de chaque acte, entreprise, association, sont déterminé par la femme, ... Dès qu'on commence à parler, on est entrain d'être une bonne femme.

Mon retard au niveau du langage avait jusque là tendance à faire d emoi un bonhomme. Puisque j'ai le silence facile, et que mon silence ne s'accompagne pas de pensées qui me sont propres mais d'échos des sons et paroles qui fusent tout autour de moi, on peut dire que j'ai le silence bonhomme.

Mon blog est venu interrompre ce silence, et interrompre l'écho en moi de tout ce que j'entends. Mon blog est une éxpression mâle dans un domaine femelle.

Se rebêler contre le langage en faisant l'inverse de ce qu'il dit, c'est être mâle. Se rebêler contre le langage en le poussant à suivre sa logique jusque dans ses paradoxes et éxtrèmes limites, c'est être mâle.

La rebêlion, c'est toujours la revendication d'un effet maudit par le langage. C'est fabriquer, ce qui deviendra plus tard, des conceptes publics, non hermétiques, concurrents à ceux qui sont déjà en prise avec le réel.

Une fois que l'on a dit ça, qu'a t-on dit d'aisé à mettre en pratique ? Rien.

Je pense, en ce qui me concerne, que le concepte de la reine des putes, est une protection efficasse contre la peine d'amour. Elle est le pesticide de nos vertes plaines, celui qui les fera tous périre sans altérer l'écosystème.

Un Homme blaissé par la femme, qui n'a pas réussit à désacraliser le langage et la littérature pour l'avoir trop longtemps laissée à plus tard, je constate que ça va naturellement aimer les putes. La pute est gentille, elle fait plaisir, elle est sociable, elle s'intéresse à ton confort, elle fait des efforts, ... elle est complète.

L'illettré, tout ce dont il a besoin la pute lui donne. Il a pas les mots et les conceptes pour lui faire désirer autre chose, ou des choses différentes, selon des rêgles sociales, commerciales, etc.

Une femme, ou une copine normale, c'est compliqué. Ca évoque certains domaines : la comptabilité, le planning, les tâches à effectuer, la pression mise sur le résultat, etc.

On a l'impression que la femme ça demande de suivre des études, pour maitriser le vocabulaire et le protocole qui permet d'entrer en contact avec elle et de définir des plans à long terme, moyen terme et court terme.
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Les deux types de femmes que j'ai connu ? La petite peste manipulatrice qui vous adore et veut plus vous quitter 2 minutes pour vous planter un couteau dans le dos quand elle le décidera. Et la présentatrice radio qui vous reflète en dysimétrique, avec un reflet tronqué, admettant l'idiotie du réel.

Commentaire AVR

Moi je vous serais jamais assez reconnaissante mon AVR d'avoir accepté une mise en relations simplifiée, malgré le fait qu'elle soit factice. Ca permet de se rassurer sur le fait qu'on peut discuter avec une femme sans aller en taule, ce qu'était si évident il y a quelques années. 

Mais il n'empêche que, mise à part votre rôle dans 2014, vous m'apportez aucune information sur la réalité de la femme et de son mode d'éxistance au quotidient.

Quel rapport à l'hygiène, quel rapport au cosmétique, quel rapport au divertissement, quel rapport au domestique, quel rapport à la sortie, quel rapport au fait d'inviter des gens chez soit, quel rapport au lit, quel rapport au canapé, quel rapport à la bouffe, quel rapport aux catégories d'engagement (mariage, pacs, fiancailles, etc) ?

En fait, une femme, on doit la voir comme un étranger avec lequel on pourrait former un couple administratif et social ? Oubien comme un pote avec lequel on peut discuter de choses profondes ? Est-ce que c'est la gestion du foyer qui fait le couple ou c'est le couple qui gère son foyer ? Vous voyez ce que je veux dire ? Le couple est-il une entreprise ou une passion mutuelle de deux êtres chacun vis à vis de l'autre ?

Un couple c'est des gens qui se croisent et se reconnaissent comme faisant artie d'une association à deux membres ? Oubien c'est un manque qu'il faut combler ? Notez que Gui, il disait que je lui manquais alors qu'on avait pas de passion commune. Peut-on parler de couple sur la base d'un lien affectif qui unirait des gens sans que l'affection ne porte sur une ressemblance ?

Peut-on former un couple avec quelqu'un qui ne nous ressemble pas ? Une femme peut-elle ressembler à un homme ? A t-on une affection systématique pour la ressemblance ? Est-ce qu'on est jamais amoureux de ce que l'autre a en commun avec nous-même ?