06/04/18 - Compétence, expérience


Voyons ce gif comme le point de départ artistique où se trouve un puceau.

Il veut sortir de l'impasse virtuelle. Il veut travailler dans l'ombre. Melkor est son modèle. Ici se décide l'avenir de son parcours mental.

Aujourd'hui j'ai passé un test dans lequel, au moyens de calculs mathématiques, questions et problèmes, on nous faisait savoir que nous étions des déchets à recycler, gros, et moches.

Nous devions additionner des poids, déduire combien de voiture son dans le total si l'on soustrait les motos aux véhicules présents. On devait se décrire, transformer en genre et en nombre des phrases. Additions, soustractions, multiplications, divisions, et quelques problèmes de logique type QI qui sont toujours là pour casser les burnes, puisqu'ils sont trop compliqués.

Je suis ce puceau, jugé, condamné, d'après une loi, la loi de la sélection par la consommation sociale. Etant le dernier sur le banc, à ne jamais entrer sur le terrain, on me fait savoir que le foot c'est foutu. 

C'est comme le jugement de Melkor, qui doit souffrir d'un statut moindre aux autres Valar pour n'avoir pas été mouton. Il faisait jeu solitaire, apprenait plus que les autres, faisait plus que les autres, ambitionnait plus que les autres, et les autres ont chatié sa témérité.

Dans la vie j'ai plusieurs choix, et pas un seul n'est bon : soit je vais violer AVR et je vais en taule, soit je trouve une alternative au viol qui ne soit pas obsessionnelle au point de mobiliser l'intégralité de mon cerveau, soit je détourne mon obsession sur un à côté qui serait la pratique de moyens d'autosatisfaction alternatifs, qui tenderaient vers un toujours plus, toujours plus fort, toujours plus quantitatif, jusqu'à une maitrise.

Je veux pas accepter le statut de déchet. Fataliste, ça me va. Autocrate, j'aime l'idée. Puant qui aime sentir ses propres gaz, j'aime aussi. Mais déchet non. Parce que dans déchet, il y a consommation. Un déchet, quelque part, ça a été consommé. Or, moi, je n'ai pas l'impression d'avoir été consommé. Je suis comme un invendu, sous cellophane, qui ne vise plus la grande distribution mais le petit marcher des connaisseurs érudits.

Je suis hors du système, blaissé certe, mais n'ai jamais connu l'échec ou le rejet par un consommateur.

Mon gif, même s'il n'en a pas l'air, comprend un nombre de compétences et une éxpèrience bien plus significative que ce que j'ai réussis à faire depuis le début. Sans en avoir l'air, il regroupe toutes les étapes de la création d'un film animé de l'idée de départ au rendu final.

C'est moche ! ok ! Mais c'est déjà très intéressant. J'avance à grands pas vers l'objectif que je me suis fixé il y a quelques années.

J'ai un problème malgré tout, c'est AVR. SI on dit les choses telles qu'elles sont, elle est un boulet. Puisqu'elle est décidé à ne rien faire, j'ai le choix entre m'entêter jusqu'au suicide pour dénoncer, dans un acte politique de non violence, son comportement inadmissible. Soit j'abandonne mais je regretterai toute ma vie de ne pas avoir commis un acte aussi dark-anonymous-trop-ultime qu'un suicide visant à dénoncer le statut éxcessif de la femme et de son pouvoir à torturer des innocents. C'est une question politique qui se pose, dans laquelle je ne m'autorise le choix qu'entre deux morts, je refuse de céder sur quoi que ce soit de fondamental.

SI je cédais, pour passer à un plan B, je pense que j'arriverais pas à être sincère dans ce que je ferais. J'aurais toujours la tête prise par ce combat que j'ai pas eu le courage de perdre par une fin de vie contestataire et utile.

C'est pas parce que la société est devenue totalitaire, scientifique, technique, qu'elle est parfaite. Il y a des choses qui sont, qui restent, injustes, qui méritent toujours aujourd'hui un combat, quitte à perdre.

Pelure de Mandarines, à 50 ans, dans le métro, sur le côté d'un siège, pendant qu'il crache ses pépins. Voilà ce que j'ai lu sur Twitter. C'est pas le pire. Le pire c'est une référence accroupi à une chose qu'a eu lieu en 2014. A chaque fois qu'un truc anormal a lieu, il y a un commentaire, pour dire : "t'es surveillé, tu peux rien changer à rien, accepte ton sort".

On me demande pas d'accepter ce pour quoi je suis fait, mais ce pourquoi on veut me forcer à être. Parce que, si je regarde en moi, et que je suis mes gouts, pulsions, instincts, je suis tout naturellement amené à contester tout ce qui m'est proposé. En celà, la contestation, chez moi, n'est pas la manifestation de ma liberté. Bien au contraire, je suis programmé pour ne pas accepter.

En fait, j'ai des désirs de toute puissance, et je convoite les meilleurs résultats sociaux, pas les moyens pour arriver à ces résultats, pas les statuts, pas les biens, pas les réseaux, rien de tout ça.

Si je désire une pute de luxe, je désir une pute de luxe. Si je désir un château, je désir un château. Je ne désir rien dans le but de casser les couilles à des gens. C'est la dimension cassage de couilles qui ne m'intéresse pas. J'ai un rapport chaud au réel, sensible, affectif, pas un rapport froid, politique, comptable, hiérarchique.

Si je veux faire un film d'animation, c'est par gout pour l'animation et par sensibilité. J'aime voir s'animer des images, la magie opère en moi, je suis émerveillé, comme un enfant, j'ai envie d'apprendre cette magie incroyable, et je sais son pouvoir.

Je veux pas faire un film d'animation pour péter des couilles, Pour dire que c'est moi qu'ai gagné, que j'ai fait le plus gros film avec le plus de pognon, etc.

Commentaire AVR

Maman ? Euh ! Adelounette ? Pourquoi les Barbies et les Ken ils ont des grands fronts ronds ? Vous savez vous ? moi, je crois qu'avec des hormones, avec 20 cm en plus, j'aurais pu être un ken. Il s'en est fallut de pas grand chose. Là, j'ai l'air d'un mini ken dépressif raté.

Comments

Popular Posts