01/04/18 - Temesta au bout de 10 jours


J'ai pris autant que je pouvais mes comprimés. En faisant des ratés. J'en prenais pas le matin parce que réveillé trop tard, ou pas le soir parce qu'oublié d'en prendre. Et il y a eu quelques jours, 2 ou 3, pendant lesquels je n'en ai pas pris du tout, ou que le soir.

Là, j'en ai repris un à midi après une petite pause. Que constate-je ? Qu'en plus de fatiguer, ça rend dépressif et ça provoque des chatouilles au coeur. Comme les débuts avec AVR mais en moins bien.

Ca m'amène à me poser des questions. Au tout début je reconnaissais les effets du vin. Est-ce à dire que le vin et AVR ont des effets en commun ?

Si on se concentre sur le sympôme de fatique, on reconnait cette fatigue physique, cette envie de reposer son corps bien plus que son esprit. On aimerait bien faire des choses, mais on n'y arrive pas. C'est une fatigue différente de la fatigue qui intervient tard le soir lorsqu'on fait ses devoirs, qu'on a les yeux qui ferment, la tête qui tourne vite, ralentit, repart vite, reralentit, se laissant tanguer entre une pleine disponibilité et une perte de conscience.

Pour ce qui est de la chatouille au coeur, ou tachycardie, elle correspond à ce que je nommais : tristesse chaude. C'est une chatouille qui donne envie de pleurer. Elle intervient en même temps que des douleurs physiques handicapantes qui tendent les muscles et donnent au corps des formes d'un genre bodybuildé.

Les maux physiques sont sourds, profonds, persistants, et rendent impossible toute concentration, ce qui accentue la dépression. En même temps, j'observe une augmentation de ma nervosité physique. je trépigne tout seul sans raisons.

En toute logique, si je suis le traitement, je devrais passer mes journées à pleurer dans mon lit, en position foetale, en me demandant comment mettre fin à mes jours.

J'en suis persuadé, la psychiatrie entretient une relation fidèle avec le mal-être du patient. Ce n'est pas chez les psychiatre qu'on trouvera la drogue magnifique, récréative, qui fait disparaitre le monde pour le transformer en un somptueux rêve fait de châteaux, d'AVR et de millions.


Pendant que j'écris, j'ai un muscle dans le dos, côté droit, qui s'est tendu et qui n'a plus relâché depuis une demie-heure. Ca me provoque une sensation désagréable au niveau du vertèbre auquel il est relié, comme un bleu sur lequel on appuierait un doigt insistant.

Allez vous concentrer sur un texte des plus difficiles quand on vient appuyer sur vos bleus ! C'est impossible ! On est concentré sur le mal.

J'aimerais comprendre pourquoi tout le monde s'acharne à me vouloir du mal, comme ça. Soit c'est les harcleurs soit le psychiatre, soit j'ai les nerfs, soit j'ai les douleurs physiques.

J'ai mal partout : talons, nuque, épaule droite, dos. J'ai l'impression d'être dans l'état qu'était le mien avant 2014, quand je faisais des études en informatique pour devenir développeur informatique.

Forme physique : 4/10 (douleurs, fatigue, incapacités à effectuer tous les objectifs)
Forme mentale : 6/10 (dépression, concentration altérée, faible volonté)






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