17/06/17 - Hier à Coudeville

Festoyons ! Pour une fois, j'ai fait quelques chose de ma soirée, je suis allé à Coudeville.

Je voulais aller au bord de la mer. Je me suis dit que le mont-saint Michel était pas trop loin. J'ai pris ma carte et je suis partis.

Au Mont saint-michel, la mer est inaccessible en voiture, j'ai donc décidé d'aller plus loin, j'ai emprunté une voie rapide, et au niveau de villedieu j'ai suivi : Fleury, champrepus, Beauchamp, le repas, etc. Jusqu'à Granville. Là j'ai trouvé que Granville était trop urbain, j'ai donc continué vers le nord et me suis arrêté à Coudeville.

Coudeville de nuit c'est désert. Il y avait bien une fête avec orchestre de rock autour de laquelle les couples se dispersaient, mais moi je m'intéressais à la mer.

Quelques jeunes filles éclataient de rire, il était presque 22 heures, la lumière diminuait lentement. Quand les filles sont parties et la nuit fut totale, je sortis de ma 306 en direction de la plage.

De nuit je me sens chez moi, je n'ai pas peur, plus depuis les évènements récents. Il y avait deux jeunes à casquette, je suis passé prêt d'eux, dans la nuit, pour voir s'ils avaient peur, un d'eux m'a regardé attentivement.

J'ai été au plus près des vagues pour les entendre, les sentir et les capturer. Je me suis assis sur un banc j'ai pleuré un peu, et je suis retourné à ma voiture pour rentrer.
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Sur la route du retour, il était indiqué "mer" et aérodrome ( celui de Coudeville). Je suis arrivé à l'aérodrome sans faire exprès. J'ai fait demi tour, y ai vu juste quelques gens au bar de l'aérodrome qu'on voyait depuis l'extérieur. J'ai repris la route de la plage et y suis allé. C'était beau parce que grand. Et dans la nuit il n'y avait personne. J'y ai vu des petites bestioles, j'ai ésité à aller me baigner à poile et puis je me suis dit qu'une jumelle infrarouge m'aurait repéré et zieuté.

De retour à la voiture, ma petite 306 était toute seule sur ce parking couvert de sable, et là je me suis dit qu'il fallait qu'elle en profite. Je suis monté dedans et j'ai enchainé les glissades au frein à main et accélérations brutales en courbes. C'était amusant.

À ce moment là j'étais un peu triste, parce que j'avais fini par comprendre ce qui m'avait amené là-bas et c'était extraimement pathétique.
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J'ai pris la route, me suis arrêté à un endroit appelé "falaise". J'ai marché un moment. Et dans la nuit n'ai rien vu d'autre qu'une rempe à véhicules de secourisme sur laquelle j'ai trempé mes chaussures à l'eau de mer, et une petite grenouille qui attendait sur les marches.
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J'ai globalement aimé cette sortie même si j'aurais voulu prendre plus de temps pour apprécier la mer.