02/06/17 - Je n'existe pas.
Je sais pas si c'est le cas depuis ma naissance mais je n'existe pas.
En maternelle je pensais que c'était les autres qui n'existaient pas. Que c'était des pantins sans âme.
Aujourd'hui, je peux le dire, je n'existe pas. Je n'ai pas l'impression d'exister. Mon corps n'est pas moi, je n'ai pas d'identité, je n'ai pas réellement opinion sur moi-même entant qu'être humain.
Je n'ai pas l'impression d'être humain.
Je suis un mouvement, de la naissance à la mort, qui essaye de posséder le plus de compètences possibles pour capter le monde, depuis je ne sais trop où pour comprendre je ne sais trop quoi.
Je ne sais pas où je suis.
Passer du temps à capter les autres peut me plaire. Passer du temps à interagir avec les autres m'angoisse, et me donne l'impression de courir vers l'âge de ma mort.
_
_
Que reflète le miroir, en ce qui me concerne ? Des thèmes traversés par le mouvement que je suis. Il n'y a personne à refléter en vérité puisque je n'existe pas. On capte de l'information pure pour la réutiliser telle quelle. Il n'y pas pas de réalité attaché à cette information, il n'y a personne. Ou si, une "victime", moi. Un muet, isolé, qui écoute et observe le spectacle de la vie des autres sans saisir grand chose aux raisons vaines qui les justifient.
_
Je ne suis personne.
Je suis froid. Ca s'explique par mon absence. Je tiens plus de la brise (prout) que de l'animal. On me voit mais on ne sait pas définir le contour de ce qui me constitue.Le stoïcisme, philosophie de l'exigence qui fait l'effet d'un bol d'air... un peu trop frais. Auj sur @Philochemins @franceculture— Adèle Van Reeth (@AdeleVanReeth) 2 juin 2017
Je ne suis personne.
Ref : Les chemins de la philosophie : Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard
Comments
Post a Comment