30/06/17 - Je suis adulte

Bien que mon comportement indique le contraire, je suis adulte. Une grave problème de phobie généralisé m'handicape au quotidien dans les situations de consommation "normales" (shopping, sport en club, association, réseau social réel, etc. ).

Si je force le trait enfantin de ma personnalité c'est pour rendre absurde les combats des uns et des autres qui aboutissent à me pourrir la vie. Je me fout de leur gueule, sans gêne, avec un culot colossal.

Vous me parlez de sexe, de politique, de crimes, vous me frappez l'ego, vous voulez détruire mon estime de moi-même ? Et bien je serai l'enfant qui vous méprise et rit de vos airs sérieux.

AVR, je regrette, évidemment, d'être obligé de me comporter comme ça avec elle. S'il n'y avait pas eu de voyeurs ...
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Enfin bon, Au fond de moi, je suis un adulte. Un handicapé certe. J'ai les nerfs à vif, tout me blaisse. J'ai peur d'affronter les situations qui pourraient m'apprendre à vivre "normalement".

Exemple : téléphoner, aller réclamer une information non capitale, choisir d'entreprendre un changement dans la vie qui mobilise des gens que je ne connais pas, parler à une personne que je ne connais pas ou qui ne me servira jamais à rien. Tout ça fait que je ne suis pas capable de jouir pleinement de mes droits d'adulte.

Je pense que ce handicap ne peut pas avoir pour conséquence une mise sous tutelle. Je ne suis PAS schizophrène. La parano c'est la peur d'avoir peur et non l'effet d'hallucinations effrayantes.

Certe, j'ai plusieurs personnalités, ou plusieurs visages si vous préfèrez, mais comme tout phobique social.

Pour être cet adulte limité que je suis, je ne demande pas grand chose, qu'on me laisse en paix. Juste ça.

Pour que toute ma personnalité d'adulte s'exprime, il me faut confiance, maîtrise, objectivité et calme. Un tête à tête aurait pû le permettre.

Je ne suis pas un homme à passades, à relations éphémères, salons, banquets, réceptions, etc. qui sait se mêler aux groupes, faire et défaire des relations humaines à volonté.
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Jouer l'enfant, parler bas, ne dire presque rien, voilà tout ce que j'ai trouvé pour me protéger du stresse de la vie d'adulte.

J'essaye d'être l'origine de situations de communication laborieuses pour devenir celui à qui il ne vaut mieux pas parler.
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Cherchez les sources du "problème" si vous voulez mais vous n'avez pas de solution à me proposer qui n'aggrave mon cas.
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De toutes façons je suis bien comme je suis. L'honneur, la réputation, la virilité, sont des valeurs dont je n'ai pas besoin et qui justifient toujours le mal.

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