09/06/17 - Un vieux rêve
J'ai toujours rêvé de faire une chose très illégale. Longtemps. Ça m'a travaillé. Je me suis dit qu'il fallait envisager la possibilité de la réaliser, et puis est venu 2014.
Après 2014, il était définitivement clair que je ne pouvais plus envisager réaliser mon plus fort et plus formidable rêve de bonheur.
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Si j'avais pû, pour réussir, il ne m'aurait pas fallut grand chose : il fallait préserver mon inexistance administrative et sociale, acheter une maison, du béton, apprendre la maçonnerie, concevoir un système de manipulation sophistiqué, trouver un être humain, aimer cet être humain et réunir des techniques pour entraver sa liberté.
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Possible réalisation : Prenez un enfant, éduquez le selon un système de croyances imaginaires, faites en sorte que sa croyance soit renforcée, imposez lui des rites, et à l'âge adulte, faites en un être complètement hors du monde qui comprend et interprète tout d'une manière singulière, de votre manière. Occupez vous bien de lui et libérez le à l'âge adulte pour observer ce que la société en fait.
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J'ai déjà essayé quelques chose du genre sur Gui la Breloque. Au bout de quelques années (c'est ça qui m'a donné goût à l'escalavagisme) les résultats étaient vraiment intéressants et encourageants.
Il me prenait pour une sorte de dieu. Et moi, en seigneur, j'essayais tant bien que mal poser des décrets sur ma créature. J'accepterais ses limites, qu'il ne serait jamais surhumain, et profitais de cette relation exclusive.
Il me prenait pour une sorte de dieu. Et moi, en seigneur, j'essayais tant bien que mal poser des décrets sur ma créature. J'accepterais ses limites, qu'il ne serait jamais surhumain, et profitais de cette relation exclusive.
Quand décembre 2014 est arrivé, j'ai manqué de mourir et été obligé de laisser s'étioler l'emprise que j'avais sur mon esclave. Face à la destruction de tant d'années d'implication et de sacrifices, l'espoir de trouver un jour un meilleur sujet d'étude me quitta pour toujours.
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Le cas Gui la Breloque est la preuve que la toute puissance que l'on a sur un être est l'ultime source de satisfaction. Alors, qu'est-ce que ce serait si on prenait un enfant ? Qui a la qualité d'être vierge du monde, n'a rien vu, rien entendu, rien senti, rien écouté.
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Je me demande si préserver un être captif est condamnable. Il ne fait pas de doutes que le maltraiter pour le plaisir (comme mes harceleurs) est immoral. Mais si on le fait pour son bien ? Qu'en est t-il alors ?
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