03/06/17 - Mon rapport au gras

Le gras c'est le prix à payer contre l'anxiété. Mais ça complexe tellement qu'on fini par ne plus avoir de vie sociale, et on devient dépressif.

Parceque, voyez-vous, le gras est un marqueur social. Longtemps, les riches étaient gros, parceque pas obligés de travailler dans les champs. Aujourd'hui les pauvres sont gros, parce qu'ont accès plus facilement aux calories qu'à la noble gastronomie.

Je suis pauvre et gros, petit de surcroît. On arrête pas de me dire que je suis gras. On me montre des exemples exagérés d'hommes graisseux pour me donner une image excessivement alarmante de mon propre corps. La cause ? Je dirais ... le féminisme ?

Le féminisme est une seconde nature chez les femmes élevées aux séries télés pour adolescentes. Elles ont construit leur imaginaire autour d'un eugénisme culturel global américain. Elles considèrent que l'homme minimum est un surfeur blond, grand avec tablettes de chocolat.

Au lieu de devenir comme les femmes de ces types là (sportives), elles préfèrent obliger les types à tendre vers l'idéal du surfer.
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La conséquence de ça ? Des hordes de puceaux rageux s'unissent pour déferler sur le monde est répandre le chaos. Des procès à sorcières auront lieu et le jugement final condamnera à la souffrance.

Siffleront les fuets, déchirant l'air avant la chaire tendre qu'on leur aura offerte par la force !  Des cris de douleur et de larmes couvriront le monde ! Les créatures objectivées reprendront leur place, docile, soumises à l'autorité naturelle !

Heaulme sera roi !

"Vive la France et vive la république française !"

Euh ... Je me suis emporté, désolé.