10/06/17 - Séquestrer quelqu'un, être torturé, réparations

Je veux profiter d'avoir un vrai clavier sous la main pour rédiger un vrai texte, avec de vraies phrases, de façon un peu fouillie, mais compréhensible.

Alors voilà, j'ai toujours imaginé que le "rêve américain" comme en parle une chanson actuellement à la radio (chanson de merde de pauvre cruche anglosaxonisé à coups de séries télé), c'est à dire : maison, femme, enfants, chien, chat, voiture, voisins, amis, famille, etc. n'était que la forme soporifique du vrai bonheur.

Pour moi, le vrai bonheur c'est de posséder un être humain, rien que pour soit, fragile et intégralement soumis à notre bonté ou méchanceté. C'est ça le vrai bonheur. Le vrai bonheur c'est lorsqu'on a un esclave et qu'on aime sincèrement cet esclave. Le vrai bonheur c'est quand on peut faire tout ce qu'on veut, comme on veut, en actes ou en attitudes, avec une personne qui n'est pas capable de se représenter autre chose que ce qu'elle voit et connait. Dans ce cas, presque rien.

Voilà. Mon ultime rêve, dans la vie, aurait été d'avoir une ultime bonnasse séquestrée, avec le devoir de l'étudier, la connaitre, et veiller à son bien-être.
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Je n'arrive pas à me satisfaire de relations humaines standards (j'ai toujours fait en sorte que ça se termine avant même de commencer), ça devient trop vite ennuyeux, on dépend trop du bon vouloir de la personne, personne qui éxige beaucoup, et ce beaucoup me plonge dans une angoisse, un stresse oppresant, une fatigue et un mutisme final inévitable.
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Cette "perversion" comme on la nomme est-elle la conséquence d'une impuissance que causerait l'autisme ou la cause d'un autisme que la jouissance perverse impossible engendrerait ?

Je pose la question. Je suis intéressé par la chose, d'autant plus que celle-ci sera impossible pour le reste de ma vie. Internet, les réseaux mobiles, l'imagerie satellite, les réseaux sociaux, tout ça fait qu'on est plus fichu, en 2017, de séquestrer quelqu'un en toute tranquilité (sauf si on est franc maçon et qu'on bosse dans les institutions publiques évidement).
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Ces désirs parfaitements illégaux, ce n'est pas parce que je n'en parle jamais qu'ils ne sont pas réels, un oeil un peu trop vicieux aura déjà vu les signes de celà.

Ma chance, malgré tout, c'est de vivre en société capitaliste. Une société qui permet aux salopards de se payer des esclaves à coups de billets. Ma malchance c'est que j'ai peur d'être emprisonné, peur de souffrir, et suis donc parfaitement impuissant pour réaliser mes fantasmes.
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Dans cette situation, fragilisé, je suis victime d'un harcèlement organisé par des féministes qui cherchent à tout prix à m'assassiner. Je dis bien assassiner. Elles ne m'aiment pas, ne prennent pas soin de moi, ne veulent pas s'assurer de mon bonheur, elles sont simplement cruelles, maveillantes et désirs que ma mort soit l'aboutissement à court terme de ces maltraitances.

Voilà 3 ans qu'elles ont officiellement montré leur éxistance, 3 ans que je souffre terriblement, après avoir passé 4 ou 5 ans à souffrir modérément. Elles sont terribles. J'ai tellement subis de violence que mon coeur et ma respiration étaient toujours plus pénible chaque jour qui passaient. J'ai vécu ce qu'un Homme peut vivre de pire, il n'est même pas éxagéré d'associer celà à de la torture. Pendant que je pleurai intérieurement, jusqu'à ce que je commence à pleurer éxtérieurement, mon corps était soumis aux plus inimaginables terreurs.

Aujourd'hui, après 3 années de souffrance, mon coeur a des faiblesses, j'ai des pics  et des sensations de fatigue dans la poitrine, ainsi que des moments de baisse. Ce serait le stresse d'après doctissimo (loul). Un stresse qui me coutera la vie, il n'y a pas de doutes.

Je stresse comme si j'avais géré une entreprise  énorme, que j'avais une grosse voiture, une grosse maison, une magnifique femme, de magnifiques enfants et énormément de responsabilités. C'est ce genre de stresse que j'ai au quotidient. Mais ce stresse, pour moi, c'est le prix à payer pour continuer à vivre dans le même monde que les salopes qui m'ont martyrisé. C'est pas le stresse qui va m'offrir une vie confortable pour mes vieux jours, c'est pas le stresse qui va me permettre d'avoir la tête haute et dire que j'ai réussis ma vie, c'est juste la punition qu'on m'inflige pour avoir éxisté.

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Injustice, impunité, irresponsabilité et inconséquence. Les quatres mots qui résument ce qu'on m'a fait subir.
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Après tout ça, ai-je encore envie de séquestrer quelqu'un ? Oui. Le ferai-je ? Non. Je pense que, de toutes façons, je ne l'aurais même pas fait avant l'évènement malheureux. J'aurais sûrement travaillé en informatique, trouvé une femme, fait des enfants, et mes désirs pervers auraient laissé place à des désirs plus conventionnels. J'aurais parlé femmes, enfants, belles familles, avec les autres, et les autres auraient parlé de la même chose.
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Ce qu'est malheureux dans cette histoire c'est que je ne veux plus rien de conventionnel. Je pense que l'humanité m'est redevable d'une dette énorme. Je ne tolèrerai pas de faire un effort pour posséder des biens et des relations médiocres. Je préfèrerai la solitude, jusqu'à la fin de ma vie, plutôt que lâcher ce que la planète a de meilleur à offrir.

Cette conviction fait que tout ce qu'on mettera en travers de ma route pour m'empêcher d'arriver à mes fins sera directement une tentative de meurtre. Celà consistera à empêcher la réalisaiton de mes désirs, à me frustrer sans consolations et à anéantir mes capacités intellectuelles comme physiques.

En écrivant ça, j'ai une légère gène au niveau du coeur et des difficultés à respirer. Ca devrait être inédit, mais c'est devenu une habitude.
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Comment un torturé dans mon genre, qui refuse la médaille en chocolat du meilleur torturé de l'année 2014, peut-il guérir ? Comment ? Comment ? Non mais dites moi comment !


Je vois qu'une seule solution : le million. Ce million c'est la détente, le relâchement, l'abandon, et la survie. Il me faut mon million. J'ai mérité ce million.