17/06/18 - La cohérence du blog


J'ai fais un bre f retour en arrière pour voir si ce que j'avais sous les yeux ressemblait à ce que j'avais fait il y a quelques semaines voir quelques mois, et j'ai constaté que ça avait changé.

Au début je faisais des textes en réaction à des thèmes soulevés. C'est assez gnian gnian, enfantin, évident, tout ce qu'on veut. Moi ça me met très mal à l'aise quand je lis ça en tout cas. Je prend la mesure de la violence de ce que jai produit à chaque relecture d'un article ancien.

Après les textes réactifs j'ai commencé à faire des gifs. Pour faire des gifs il me fallait de la matière, et rien de meilleur que l'environnement photographié pour produire de l'image animée.

Quand j'ai eu commencé à faire des animation je me suis intéressé à la technique, à l'espace, et à un paquet de notions plus ou moins sophistiquées, pointues, tout ce que vous voulez. Cependant j'avais à l'esprit le désir de m'économiser pour ne pas souffrir et de ne pas faire de choses trop intéressantes pour moi toujours pour ne pas souffrir.

Je marchais beaucoup, je me suis dit qu'animer des morceaux de paysages, d'insectes, d'animaux, de gens, de plantes, etc, pouvaient répondre à mes besoins.

Après ma formation j'ai essayé de faire de petits gifs avec panneaux qui seraient toujours compatibles avec mes besoins. Ca demande pas trop d'efforts et ça me plait pas trop.

Malheureusement, les animations demandaient des gestes répétitif, de l'attention, et ça a vite fait de me fatiguer. Donc j'ai laissé tomber avec l'idée de me reposer. J'avais mal au coeur, je stressais, plus de monde autour de moi que jamais auparavant, c'était devenu invivable.

J'ai commencé en janvier à lire le Silmarillion et L'île Mystérieuse de Jules Vernes. Je voulais toujours rouler, pour que je puisse dire que j'ai éxploité des cartes, été dans des coins et recoins du pays, et que donc je ne serais pas resté chez moi à glander.

En février je suis retourné pour passer mon permis CE, j'ai eu un pic de stresse dont j'ai mis plus de temps à me remettre. Ce fut le commencement de la période gifs pornographiques et animations baclées complexes.

Les gifs pornographiques étaient une éxperience visant à savoir si l'image porduite d'un acte de nature pornogrphique permettait ou non de se vider l'esprit d'idées obscedantes. Je cherchais à quitter la position foetale et je crois que j'y suis parvenu.

Les animations baclées quant à elles étaient un moyen d'éxperimenter des techniques en contexte réel totu en répondant à mes besoin dont j'ai parlé precedement : économie et non intéressant pour moi. Ce qui donne des gifs moches, comme des tagues baclés qui bougent sur un mur technologique.

Ce gifs m'ont amenés à revenir vers des thématiques virtuelles, j'en ai pris conscience et essayé de revenir vers la réalité en la prenant sous un angle nouveau.

En Avril je baissais les bras. Le Silmarillion, j'abandonnais, L'île Mystérieuse se terminait, plus d'argent sur le compte en banque parce que je voulais m'acheter mon mannequin en espérant qu'il complète mes gifs pornogrpahiques. En Avril je meurs.

En Mai j'essaye de me remettre à l'animation, j'ai conscience que je ne fais plus rien et ça m'a l'air d'être très mauvais pour moi et le blog. J'essaye de faire des gifs en noir et blanc pour racheter les mauvais gifs que j'ai réalisé plus tôt. Je me dis qu'avec du travail je pourrais faire une série qui se vaudra par sa cohérence. Mais je ne suis pas convaincu par mon travail. Alors je prends des résolutions, je me donne pour objectif de poursuivre la lecture de Jules Vernes en réalisant une animation du premier chapitre. On me convoque chez le psychiatre, chez pôle emploi, et là j'enferme dans la réalité.

Dans la réalité je me mets à chercher un sujet, un quelque chose, une mine à creuser. Mais je sais que j'ai rendez-vous avec N, j'ai déjà TAB ou TBA qui me demande d'aller la voir à période régulière, donc je suis psychologiquement bloqué. Enfermé dans la réalité, et assujetti à l'attente.

En toute honnêteté, je crois que je suis tout le temps très fatigué, sans arrêt. Si je veux que mon blog repart il faut que je me repose. Mais je crois que je me rends même plus compte que je suis fatigué. Le voisin qu'est payé pour me harceler, les autres voisins qu'en font autant quand ça les arranges, la famille pareille, ça fini par engendrer une fatigue globale qui ne s'arrête jamais.

Si j'avais un peu d'argent je me serais acheté de l'alcool, je me serais saoulé, j'aurais mangé comme 10, et j'aurais profité de mes variations d'apétie, d'énergie, et autres pour chercher a brèche, la phase qui permet de passer du dos rond trainé par la collectivité, au désireux qui s'enfonce vers un beau but.

Je n'ai pas l'habitude de perdre 10 kilos en 3 mois. Et je vais continuer sur cette lancée encore un moment, donc je ne sais pas si j'arriverai à comprendre comment je fonctionne.

Je dois lire mon Tolkien, les enfant de Hurin, et Blazac, le colonel Chabert. Pourquoi je dois faire ça ? J'en sais rien. Si j'avais beaucoup mangé je saurais.

Ah si ! Parce que je ne peux pas compter sur moi pour inventer ce qui va me distraire, parce qu'on va m'enc direct dans la seconde. Donc je dois m'appuyer sur des tiers qui vont se faire enc à ma place. Tolkien il est difficile à enc, Balzac aussi, Vernes on y arrive plus facilement c'est ce qui fait d'ailleurs qu'il est agréable à lire.

Voilà comment je raconte mes histoires sur le blog :

EXEMPLE un peu détaillé

Je vais en voiture, j'ai mal au genoix, à la nuque, je m'assois dur mon fauteuil avec la colonne de travers, je vois une voiture me coller et un type en sortir qu'est physiquement énervant. Il tourne, il marche, il bouge, on a envie de le tuer sur place pour qu'il libère l'espace. Moi je suis sur mon fauteuil j'ai le trou de balle qui m'envoie un signal. Je me dis : "tiens, c'est pas ça les histoires de stades anales ou je sais pas quoi ?". Je me demande ce qu eje peux faire pour changer ça, j'essaye milles choses, je range la voiture, je vais marcher, je m'assois derrière, j'enlève mes lunettes, j'essaye de lire, j'ai le caleçon qui me rentre dans la raie du cul, j'essaye de remettre mon pantalon, je remarque qu'il y a une tache dessus, je trouve qu'il fait chaud. Le type est parti marcher, sa voiture m'énerve. J'ai envie de démarrer de faire un boucle et de lui rentrer dedans avec la mienne. Ce type ça va pas le faire là. En plus il est là pour quoi là ? Une baffe dans sa grosse gueule ? Est-ce que ce serait pas bien qu'il se prenne une bonne grosse baffe dans sa bonne grosse gueule de merde qu'il est ! Prenons le livre, changeons nous les idées. C'est difficile de lire. J'arrive pas à lire. J'arrive plus à me concentrer sur rien. Je veux un coin calme. Ouias mais chez moi il y a qui ? Le voisin ! Et qu'est-ce qu'il branle ? Il joue avec mes nerfs depuis des années sans interuption ! Lire ! Bordel ! Lire ! Je veux lire ! Je veux lire bordel de merde ! Cette saloperie de bouquin, je veux la lire ! Ca fait une heure que j'attends là pour rien, avec mon bouquin qu'est là pour rien. Lire ! Liiiire !

Ce qui va donner sur le blog : J'ai été au bois de l'Huisserie, il faisait chaud, j'ai pas réussis à lire.

On remaquera donc qu'il est impossible de se concentrer sur un livre à cause de gens qui ont pour activité éxclusive d'empêcher les gens de lire. Je lisais même récement dans la presse que la lecture serait concidérée comme une drogue. Donc lire est une drogue ? Essayer de lire un peu, deux ou trois pages serait une drogue ? C'est quoi qu'est pas une drogue alors ? C'est attendre toute la journée dans sa voiture pendant qu'il fait chaud, comme un chien sur le parking de Super U ? J'aimerais aussi comprendre c'est qui qui a intérêt à m'empêcher de lire. Est-ce que c'est institutionnel ou associatif ? Pour qui il bosse le voisin par exemple ? Est-ce qu'il a obligatoirement besoin de m'enc dans la vie ?

Je peux lui dire, il fait déjà partie de mes traumatisme à vie lui. Quand je me barrerai, j'espère très vite, je me souviendrai qu'un connard, parmis d'autres connards, faisaient des connards pour me pourrir la vie. Il a rien fait de plus que les autres, ce qu'il a fait c'est le faire à côté de moi et que pour moi, me laissant seul spectateur de ses méfaits. Il ne cherche qu'à m'atteindre MOI. Bravo ! c'est réussit ! Toutes mes félicitations ! Maintenent je sais que le mal des autres, un fou peut vous le faire à vous en exclusivité. J'oublirais jamais. Ca restera bien dans le fond de mon crâne comme la preuve qu'on ne peut jamais échapper à la violence harcelante de fous, même quand on se retire du monde pour être détendu. Il faudrait qu'il comprenne que si je pars c'est parce que j'ai envie de le tuer physiquement. Donc il est préférable que je m'en vais non ? Bravo ! toutes mes félicitations, en venir là ...

Mon blog est arrivé au point où j'ai envie de tuer le voisin.

D'ailleurs on sent sur mon blog une certaine prise d'initiatives dans le chois des sujets. Hercules, David Vincent, les achats, l'invention de mots, les dessins, tout ça est très désorganisé, mais ça tourne autour de ma volonté d'être à l'initiative des sujets proposés.

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