29/07/18 - Hip hip hip ?! Ouais !!!!!


Hier ou avant-hier, il y avait un bateau qui est passé, tout en bois brut, sans peinture. Sur le pont, j'imagine qu'on nomme ça un pont, il y avait deux types. L'un hurlait : "hip hip hip !", l'autre était assit à l'arrière. Sur la rive, une disaine de gens entassés sur une petite embarcations, dont certains qui portaient un gilet de sauvetage, je pense.

Manifestement, le bâteau en bois s'en va, les autres rejoignent la terre ferme.

Celui qui hurle "hip hip hip !" entraine la réponse des autres "ouais !", "hip hip hip !", "ouais !", ...

Il a comencé par un "merci !" et fini par un "merci !". On dirait qu'ils l'ont aidé à je ne sais quoi.

Donc moi dans ma tête ça fait beaucoup. Merci AVR, hiP HIp (pi, pipi), ça faisait directement écho aux rares sujets qui arrive jusqu'à moi par le canal Twitter.

Quand j'écoute, dehors, les gens passer, ils ne parlent presque pas. "oui !", "non", ce matin quelqu'un a dit "on va monter !" et on lui a répondu "on a pas le droit !", des coups de klaxons toute la journée, semblants venir toujours du même endroit.

Ca fait trop de sens dans si peu d'informations éparces.

Si je remonte dans le temps, avant que tout ça ne commence, je trouvais les gens très bêtes, sans grande intelligence, désespérants, donc je me dis que leurs discutions devaient être peu encourageantes. De souvenir ça parlait mécanique, football, politique, emploi, et il me semble que ça n'allait pas plus loin. La météo c'est pour les retraités à qui il manque des sujets de causeries.

Mais donc moi, quand j'écoute les autres, je n'entends plus les sujets, j'entends les interpénétrations des uns dans les autres par tous les moyens envisageables.

Merci, hip hip hip, oui, non, ce ne sont que des interfaces de communication.

Là, ça me pose problème ! Parce que avant qu'on en vient à me faire supporter un traitements à base de péné à hautes fréquences, moi, je m'intéressais aux thématiques. C'était le foot qui me posait problème, c'était la météo. S'il me venait l'envie de lire, je le fais au nom de la lecture, et du savoir lire. J'ai pas besoin de pénétrer ou d'être pénétré par l'éxterieur, ou par l'auteur du texte. Je pars du principe que la langue prend une part importante dans le texte, et qu'elle ne dépend de personne. C'est donc la langue qui m'intéresse.

J'ai du mal avec tout ce qui est humain, du fait que je me sens toujours pénétré par tout, tout le temps, et que ça m'épuise. La langue, l'image, le son, la couleur, la texture, le gout, ... tout ça est très bien parce que soumis à nos désir. On peut se débrancher le cerveau quand on ne veut plus ni couleur, ni sons, ni texutres, ni gout, ni odeurs. En revanche, on ne peut jamais débrancher son cerveau quand on est pénétré par des gens.

En 2014, ce qui me pousse à désespérer de tout, pour toujours, c'est que des gens, des attardés donc, vont vouloir pénétrer sans réfléchir quelqu'un qu'ils voient, et qu'ils désir pénétrer, et je me sens impuissant à éviter ces pénétrations. Menaces, violences, meurtres, harcèlement, ... je vais brûler, pendant des années, pour rien, parce que je ne veux rien que puissent me donner ceux qui se payent par avance en me pénétrant.

Non !

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