01/07/18 - Ma cave


Petit inventaire de ce que j'ai mis dans ma cave : un canapé clic clac sans son matelas, un carton de cafetière, un sac d'ordinateurs portables, un carton à clavier d'ordinateur avec son clavier dedans, un carton de mini four, un carton plein de tubes de peintures acryliques aquarelles et huiles, un carton de guitare, deux trétaux pour plan de travail, un sac en plastique plein de dessins et fragments de textes manuscrits, une poubelle en plastique, et une paire d'écouteurs audio fonctionnels mais cassés en deux.

Celui qui voudrait voler quelque chose là-dedans serait bien en peine pour revendre quoi que ce soit, bien qu'il m'est arrivé de voir dans des vides greniers toutes sortes d'objets sans valeurs.

Le clavier est premier prix, le canapé pareil, et les trétaux sont instables. Il n'y a que de la camelote.


J'ai vu cette timbale en verre, au dessus de la quelle j'ai posé ces couvers, et j'ai trouvé que les reflets étaient mangifiques, malheureusement ça ne se voit pas très bien à l'image, que ce soit en haute ou en basse résolution.

Ces couvers c'est moi qui les ai acheté, pas cher. Je voulais quelque chose qui évoque le blog, pour tester, voir si ça avait un sens une fois mis dans la réalité de ma vie quotidienne. Dans ce lot, les couteaux sont moches à vomir, j'ai bien envie de les balancer. Les cuillères et fourchettes sont "normales". Une couleur jaune, comme ça, j'ai l'impression que c'était pas une bonne idée. Ca fait tiers mondiste qui veut se la péter dans un repas de famille nombreuse en montrant qu'il a réussit sa vie au point de creuser une piste ésthétique bien à lui.

La prochaine fois je reviendrais à la couleur argent, et je metterai plus cher. Mais en même temps, la couleur argent c'est pas non plus formidable dans le contexte. J'ai l'impression qu'aucune sorte de couverts peut aller avec le reste de ce que j'ai autour de moi. Pour l'instant je reste sur mon jaune, on verra pour la suite.


La chaleur est de retour, ma fougère fait 30 centimères à peu prêt, mon lierre est parti dans 3 directions différentes, il prend de plus en plus de place, tout ça est bien. Mais le revers de la médaille c'est l'invasion d'insectes volants qui débarquent chez moi. Sur le gif ci-dessus, ce n'est pas une mouche comme on pourrait le croire, mais une abeille, ou du moins ça y ressemble parce que c'est énorme et zébré jaune foncé et noir. Avec cette abeille, des mouches, des insectes, ...



... et un papillon de nuit, noir. Il est resté chez moi, deux ou trois jours avant de réussir enfin à trouver la sortie. Je dormais et j'entendais "pop pop pop pop", je me demandais si c'était pas les voisin qui voulaient me niquer pendant mon sommeil comme ils ont l'habitude de faire, par des bruits (par exemple aujourd'hui pendant que je dormais ils essayent de mettre une clé dans ma serrure de porte), mais le son semble non humain. Je tends l'oreille, ça tourne au "poup prik poup poup", je me dis que ça doit être la poubelle, comme une souris qui serait entrain de fouiller dedans. Je me lève pour aller voir et vla le mutant géant noir comme les profondeur de l'abyme, qui bat de ses grosses ailles et se cogne contre les murs. J'ouvre une fenêtre, j'éteint les lumière, je me dis qu'il prendra la direction des lampadaires du dehors, mais non, il s'est trouvé un coin pour végéter, je ne l'ai plus revu jusqu'à 2 ou 3 jours plus tard où il ressort et refait sa ronde final avant son aurevoir dernier pour les infini espaces du hors-chez-moi.


Fatigue ? Je sais pas trop. Je dirais que je n'ai plus aucun plaisir, jamais, depuis que j'ai les voisins qui jouent avec moi. Donc, quand on regarde ma courbe de poids, il y a une prise avant une perte ininterrompue, jusqu'à éffleurer le 84ème kilo.

Je ne saurais pas dire si je vais bien ou pas. J'ai plus trop conscience de rien à vrai dire. J'ai l'impresion que je suis sur une mauvaise pante, que je perds toutes mes facultés à jouir de quoi que ce soit, sons, odeurs, langue, beauté, ... j'ai l'impression d'être un mort vivant. Il me semble que je suis ébêté, comme insconscient, que cet état je l'hérite du rapport qu'entretient le voisin avec moi. Je crois que puisqu'il me colle tout le temps, je réagis à ces agissements et plus ses agissements sont violents, plus je perds en sensibilité. Mon absence de sensibilité totale à tout, s'éxplique par le fait qu'il n'a jamais été aussi violent qu'il ne l'est actuellement.

C'est donc la violence dont je suis la cible qui me permet de perdre tout ce poids sans rien ressentir.

La police, ça contient "po" dedans non ? Est-ce qu'on pourrait pas imaginer qu'il est lié à la police et qu'il pratique une sorte de harcèlement subtil pour précipiter un état psychopathe sadique, conséquence d'une enculade énergique de jour comme de nuit ? Après c'est vrai que je ne comprends pas pourquoi je serait particulièrement à enc. Je vois pas trop quel est le profil psy ou social ou autre qu'on m'a attribué et qui justifierait qu'on m'enc pour m'amener à commettre une faute succeptible de valoir une peine légale.

Il est toujours question dans mon cas de supposées peines de prisons, de peines diverses. La peine c'est la pénétration, comme la théorie de la clé et de la serrure. Le voisin ce qu'il fait c'est qu'il pratique la peine par le bruit et les odeurs. Cigarette, et bruits divers.

Quelle est l'utilité de pratiquer une peine sur quelqu'un ? L'utilité, en dehors des causes, c'est d'occuper quelqu'un de force pour qu'il ne puisse pas jouir de ses pulsions sexuelles dans ce qu'il veut. Je crois que c'est comme ça que ça marche. Tout acte, du plus inoffensif au plus criminel, trouve son origine dans les pulsions sexuelles, et donc, satisfaire les pulsions sexuelles d'une personne par la violence c'est l'empêcher d'agir.

La prison est comparable à un club sado maso qui empêche tout le monde d'exister. On joue avec les serrures, les portes qui grinces, qui claques, l'espace réduit des cellules, on intervient sans prévenir de temps à autres pour tendre le prisonier, pour qu'il se crispe, pour qu'il se chie dessus à force de serrer les dents et tous les muscles du corps. C'est ce que font les voisins avec moi. Ils jouent des serrures, font du bruit, pour me tendre, me faire devenir roche, que je me chie dessus à force de ne jamais me relâcher.

 J'éprouve dans ma chaire tout ce système, je ressens les bruits et odeurs pratiquées de nuit quand je dors, et j'en viens à m'épuiser. Lorsque je fais une sieste le jour, je me réveille avec le coeur qui bat très fort et très vite. J'entends les voisins qui frappent dans les murs ou font du bruit dans les couloirs. Je suis tendu, dur comme une pierre, à bout de forces, sans émotions, le regard fixe, je prends mon smartphone pour lire le fil des actualités, et je trouve dans ces gestes répétitifs un moyen de m'apaiser.

Ils me tendent volontairement depuis des années.

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