29/05/18 - Comment ça va dans ma tête ?


Et bien je suis empêché de vivre. Donc j'ai des crises d'angoisses et de néant. De temps en temps arrivent autour de moi des gens, en voitures ou des voisins qui font du bruit pour me déconcentrer.

En quantité de souffrance, le harcèlement en état de passivité n'a aucun effet. En état actif de lecture, d'apprentissage, etc, ça provoque des stresse très violents.

Dans ma tête j'ai envie d'apprendre le travail de journaliste, d'apprendre à lire bien et vite, à écrire, à faire de la musique, à dessiner, à faire des films, à ... toutes ces choses.

Donc je fuis mon studio parce que les regards me pèsent. Ils me stressent violement.

Sur un parking c'est la même chose, les regards me pèsent et me stressent.

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Exemple :

Je prends un livre, je veux me concentrer. Arrive un type qui klaxonne juste pour moi parce qu'il y a personne (c'est arrivé hier). Et bien là j'ai des décharges dans la poitrines, puis dans tout le corps. Je me mets à désirer la violence comme on désir sauter de très haut, ou qu'on désir éxploser quelque chose à main nue en espérant y laisser un os, de la chaire, quelque chose qui puisse calmer. Comme une envie de s'arracher un membre pour arrêter la rage.

Je dirais que les harcèlement provoquent en moi des rages que seulent penvent calmer une alimentation excessive, l'alcool, ou des séances de musique acide à fond dans les oreilles jusqu'à ce que la pression redescend.

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Les gens ont-ils intérêt à ce que j'entre dans ces états de rage pour rien ? Je vous pose la question.

Cette rage, qu'est naturelle chez moi, j'aime mieux l'utiliser pour faire ce que j'aimerais faire dans lavie avant de mourir.

Donc, la rage s'accompagne d'insensibilité et elle peut mener à de la tristesse ou une fuite vers du multi tâche.

Je prends plusieurs activités. J'en fais une jusqu'à ce que la rage soit sur le point de me faire pleurnicher, et je passe à la seconde qui me calme, puis la troisième, puis je retourne sur la première, etc.

Cette fuite est une tentative, folle, de semer la tristesse en la prenant de vitesse dans une quantité d'actes réels importants.

Avant je ne fuiais pas comme ça. J'étais un triste mélancolique qui avait de l'espoir. Je suis devenu un triste suicidaire avec 2014, 2015, et tous les empêchements castrateurs.

Quand j'ai pris conscience que j'allais mourir pour de vrai, j'ai voulu faire mon blog pour semer la tristesse, en étant en burn out.

Qui pourra prendre la mesure de ce que ça aura été de vivre ces dernières années ? Je me le demande.

Pour comprendre il faudrait que les gens ne soient ni consommateurs, ni techniciens, ni bricoleurs, ni employés, mais créateurs-artistes globaux. Créateur artiste global c'est le métier le plus difficile du monde.

On a pas de choix à faire. On doit créer du non identifiable, ce qui demande 100% des capacités mentales, et une souffrance proportionnelle à la volonté des gens à agresser. C'est un combat pour survivre en prenant tout ce que la société voudra bien donner gracieusement.

Donc je dirais que je souffre plus qu'un animal sauvage dans la campagne française, parce que je pense.

Je pense que je suis handicapé, oui. Disons le. Handicapé dans le sens où j'ai des projets pour mon cul et on veut me torturer jusqu'à ce que je le donne àa la société pour qu'elle en fasse ce qu'elle veut sans que je conteste l'ennuie, la fatigue, l'absence de sens dans ma vie, les regrets, les ambitions avortées, etc.

Crever seul, à bout de force, pour apprendre à faire un dessin animer tout seul, vous pensez pas que c'est un peu trop violent et dénué de sens ? Vous voudriez pas vous occuper de vivre vos vies sociales tant chéries, et me laisser mon film à moi ?


Promis, je viol pas vos femmes, pas vos maris, pas vos enfants. Je féconde personne, je fréquente personne. Promis je fais pas beaucoup de bruit. Je reste seul dans mon coin à faire mon film. Okay ?

Vous savez que des deux côtés de la famille on était propriétaires de terrains ? On était pas trop du genre gitans vous voyez ? Donc je suis le Mayennais de base, typique, qu'est hors de la société parce que la société l'en a dégagé. Je veux dire, c'est pas moi qu'ait choisit de trouver tout le monde débile profond au point de jamais supporter d'être à côté d'eux plus de 5 minutes.

Vous seriez à ma place, vous les tueriez tous un à un tellement c'est des débiles. Je trouve que je fais déjà un bel éffort de pas les assassiner tous. Je sais pas si vous prenez conscience que c'est là qu'elle est là souffrance en fait. C'est dans l'effort de pas les tuer. Je les vois d'mpêcher, je veux qu'ils crèvent. Et c'est très sérieux ce que je dis là.

Je pense pas être responsable du fait d'avoir envie de les tuer tous quand ils m'empêchent de vivre comme je veux dans mon coin. Je pense que c'est aux gens de savoir, de comprendre et de s'adapter à la souffrance que ça peut être. Je suis sûr et certain que personne, n'importe où; ne souffre autant que moi quand il vient vers moi.

J'ai besoin de calme, de concentration, d'avancer sur mes projets un peu, pour me sentir bien, détendu, frais, dispo, et de bonne humeur.

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