12/05/18 - Déshydratation et fatigue


"J'ai plus de jus !" est une expression courante qu'on entend partout.

Peut-être que tout le monde l'associe à une réalité physiologique depuis toujours, mais moi pas.

Je pensais qu'il était question de semances, ou de pouvoir d'action. J'imaginais ce "jus" comme un carburant de glucoses ou autres qui s'épuiserait et qui reveindrait avec le repos. Je me disais que ce jus était comme une humeur de l'ancienne médecine, qui s'épuiserait à l'effort.

Or, j'étais proche de la réalité sans la ressentir tout à fait.

J'ai découvers le sens de cette expression il y a peu, en analysant mes sensations avant et après la prise de Lorasepam (un benzodiazépin, un sédatif).

Avant la prise du benzodiazépin, je me sentais comme une éponche sèche, recroquevillée et dure. Après j'avais l'impression d'être frais, plein d'une eau puisée dans une source très hydratante.

Avant la prise j'étais nerveux, agités, très pensif, prêt à détruire des murs à coups de poings pour faire ce que j'avais à faire. Après j'étais détendu, je respirais plus calmement, et je voulais m'allonger pour me reposer.

DOnc, en fin de compte, ce que j'ai compris de tout ça, c'est que la nervosité éxtrème tend le corps, l'aassèche et le fatigue. On aura beau boire toujours plus, l'eau ne reste pas et la fatigue s'accumule. Alors que sous sédatifs, le corps est ralentit et il garde l'eau en lui, de telle sorte que la fatigue disparait.


La nervosité fait boullir le corps, et le déssèche, et le fatigue. C'est ce qu'il faut savoir.

Quand je suis en classe, quand je suis en formation, dans un stage, un travail, en situation sociale, je suis tellement nerveux que je suis épuisé, déshydraté et incapable de l'empêcher même en buvant des litres et en passant mon temps aux chiottes. Il n'y a que quand je suis très détendu, que j'arrive à rester en forme, parce que non déséché.




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