09/05/18 – Une sensation de réalité
Rêve ou cauchemar, je ne saurais dire, mais cette nuit j'ai suivi une histoire dont il me reste deux ou trois petites choses.
Je me suis réveillé angoissé, ayant
l'impression d'avoir été dans la réalité, que ça avait été
éprouvant, et donc je me suis demandé qu'est-ce qui pouvait m'avoir
donné cette sensation de réalité.
Je me souviens que j'étais dans un
couloir, qu'au bout du couloir il y avait un rideau de perles, et que
derrière ce rideau de perle il y avait un salon avec des chaises en
osier.
L'atmosphère était de soirée, l'air
semblait humide et chaud, comme s'il y avait eu une cuisine de faite
ou une lessive ou un lave vaisselle qui avait été ouvert.
J'étais là parce que je voulais
parler à AVR. Dans ma tête c'était la raison du pourquoi des
choses.
Passe le rideau de perle un homme,
grand, maigre, moustachu, je m'écarte pour le laisser passer, il
répond à une femme qu'est de l'autre côté du rideau de perle et
qui hurle un quelque chose de négatif mais on ne comprend pas ce que
c'est. J'essaye de lui parler mais il s'arrête pas.
La femme passe devant le rideau de
perles, dans le salon, je lui dis un truc du genre « excusez
moi ?! » mais elle ne m'entend pas. Elle était venue de
gauche, vers la droite, et là elle retournait de la droite vers la
gauche.
A gauche, où elle est, j'entend
sonner des assiettes qui se frappent les unes contre les autres.
Je suis seul, dans ce couloir, j'ai une
impression de dimanche, personne n'est disponible, on dirait qu'on se
fout que j'éxiste ou non, donc je fais demi tour et sors de cette
maison. Je suis dans une rue, la maison est collée au trottoire. Il
fait froid, nuit bleu foncé, et je me demande où est-ce que je vais
aller.
J'ai trouvé que ce rêve était très
physique, j'avais toutes les sensations. La fatigue physique, les
piques des gens qui s'affairent à occuper l'espace en se foutant du
monde, le froid, et l'absence de lieu de retraite.
Il y avait aussi la sensation d'être
impuissant à obtenir ce que je voulais, c'est à dire parler à AVR.
La réalité était telle que je préférais fuir vers [lieu de fuite
non trouvé]. J'étais dans ma tête à chercher en me disant que
tant que je chercherais je serais en vie. Je me disais que ce serait
la seule solution que j'arrivais à appliquer tout en souffrant du
froid, et en ayant peur de ne plus réussir à ni manger ni boire si
je ne trouvais pas de solutions.
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