21/02/18 - Jeannette Pointu

J'ai lu presque 20 pages sur 50 du premier tome de Jeannette Pointu. C'est drôle parce que j'ai observé des choses, et je ne sais pas si ça a du sens ou si c'est mon imagination qui travaille.

Bon, déjà, Jeannette, en couverture, est la blonde qui monte un âne derrière la brune armée. Ca m'a fait penser au duo d'AVR avec la blonde dont j'ai oublié le nom.

Il y a le bracelet. Je crois qu'AVR et les bracelets c'est une longue histoire, mais ça m'a fait penser à son intervention à Pau. Peu importe le pourquoi de cette intervention, concentrons nous sur son bras gauche, observons qu'elle y porte un bracelet.

Après j'ai trouvé drôle la remarque de Jeannette sur ses cheveux. Ca tombe à une période où AVR est dans l'hyper activité capilaire. Elle est soit dans le cheveux nature excitant, soit dans le sophistiqué typé réservé à une niche d'amateurs de cheveux.

Et puis il y a ce garçon mort, couvert de rats qui lui mangent les cheveux et le bout des doigts. Ca m'a fait penser au chat métisse.

Jeannette est suivie par la police, partout, à la tête de laquelle se trouve cet homme à lunettes de soleil noires. On ne sait pas s'il est gentil ou méchant, il est là et puis c'est tout. Il surveille et tente de garder le contrôle sur tout ce qui se déroule en confisquant les informations indésirables.

Au tout début du livre, Jeannette est avec un monsieur en train de grimper des pics neigeux. Il lui parle et elle lui dit qu'il est un poète. Ce qui est drôle c'est que lorsque leur dialogue semble tourner concret ils aperçoivent trois types qui courent sur la montagne avec un cadavre d'enfant. Ce trio les obligents à revenir à des préocupations plus terre à terre. Ils constatents l'archaïsme de certaines coutumes locales et commence une histoire captivante du début à la fin.

J'ai pas terminé ma lecture, je la terminerai demain, mais je trouve que c'est bien fait. Le dessin est plein de détails et toujours à la même densité quel ce soit ce qui est représenté. On sent la maitrise. Et l'histoire est chargée, on s'éternise presque jamais plus que 3 ou 4 cases sur une situation spécifique. Les élipses s'enchainent et donc ça avance comme un film à gros budjet ou gros investissement humain.