04/02/18 - Passion contre observation


Dépression

Aujourd'hui j'avais le moral à zéro. Des chatouilles dans le coeur. C'est le signe d'une vive émotion, de dépression ou d'éxcitation. Là, la chatouille s'accompagnait d'une envie de pleurnicher, on est donc pas sur de l'éxcitation.

Violence de la société

Je repensais à la violence de la société, partout, à l'école, au travail, en stage, dans les lieux de sociabilisation. Partout, les gens nous font supporter leur hyperactivité, conséquence de leur formidable motivation, elle même conséquence de leurs plus inavouables passions. Comme des gros chiens à sales pattes, ils nous sautent dessus pour nous salir, sans prendre la peine de néttoyer leurs saloperies.

Les gens comme moi finissent épuisés, avec des douleurs physiques, leur intelligence s'arrête, ils deviennent passifs et attendent que le monde se fatigue enfin pour qu'ils puissent d'épanouir. Mais le monde ne se fatigue jamais.

Justice, réparation, dans le cadre

La société propose aux gens de gagner leur propre tranquillité. Elle fixe le cadre dans lequel se joue la vie des uns et des autres. Le départ est donné pour tous à une période de leur vie pendant laquelle ils se lancent dans la course à la victoire économique. Pour parvenir à gagner, il faut réunir les plus rapides et les plus capables d'entre tous, pour satisfaire un marché. Il faut rigidifier sa vie, la robotiser, de telle sorte que les relations humaines soient chronométrées et ainsi remporter la victoire à qui en aura fait le plus avec moins.

Les gagnants remportent gloire, argent, réputation, envie, etc.

Projet décrédibilisation hors du cadre

Puisque, comme tous les autres, peut-être plus que les autres, j'ai eu envie qu'on me rende justice, mais puisque je ne me sentais pas de me soumettre aux éxigances du cadre, j'ai programmé, pour moi, des grands projets de vie.

Le plus grand de ces projets était un film d'animation, long métrage, entièrement fait main. Je me disais que le faire sur 7 ou 8 ans, c'était réaliser plus de travail que n'importe quelle personne seule, c'était décrédibiliser le cadre, et enfin c'était le seul moyen de m'autogrlorifier, se m'admirer, de m'envier, de m'aduler, etc.

Je voyais les grands projets comme une façon de se rendre justice seul.

Torture, réparation, dans le cadre

Alors que j'avais l'esprit divisé entre d'un côté ma carrière en informatique, et de l'autre mes grands projets, j'ai été menacé de mort. En 2014 on me menace de mort, et comment une torture psychologique cherchant à me pousser au suicide, ou au burnout, ou à une maladie autre.

Après coup, l'on m'a proposé de me venger de la société en réunissant les gens les plus aptes à satisfaire un marcher, pour me rigidifier, devenir un robot, et ainsi aller vers la victoire, gagner la gloire, l'argent, la réputation, l'envie, etc.

Je me suis alors demandé si l'on avait pas pensé que j'avais une vie si facile que je ne trouvais pas de raisons de me battre dans le cadre. Je me suis dit qu'on avait peut-être ajouté du mal au mal en pensant ajouter du mal au bien.

Se passionner pour son métier

Se passionner pour son métier, voilà ce qu'on doit faire pour ne pas souffrir. On doit se dire qu'on a beaucoup à apprendre, qu'on est face à une aventure pleine d'inconnus qui ne demandent qu'à être découvers et vécus à fond.

On a essayé de me dire qu'une passion, dans le cadre, c'était un moyen comme un autre de rétablir la justice. Le mal, on allait l'inverser par l'éxercice d'un métier. Mais je n'ai jamais réussis à me passionner pour rien.

Impossible d'être passionné et observé

J'ai constaté qu'il était impossible de se passionner pour quoi que ce soit quand on est observé. Et j'ai compris pourquoi je cherchais à réaliser de grands projets hors cadre.

Le cadre, si l'on a conscience de son éxistence, et des moyens d'obervation qui y sont utilisés, il devient impossible d'y jouïr de quoi que ce soit. L'aventure devient un parcours d'obstacles avec laisse et batton. A l'injustice initiale s'ajoute la honte et l'humiliation qui ajoutent encore plus d'injustice et ne rachètent jamais rien.

La sincérité dehors, l'insinsérité dedans.

Pour être sincèrement passionné, il faut être hors de soi, comme un escargot hors de sa coquille qui n'est pas touché par l'observateur.

L'observateur dépassionne tout, en touchant l'escargot et l'obligeant à s'enfermer à l'intérieur de lui-même, là ou tout est simple, carré, répétitif, et froid.

L'observateur gele les coeurs et supprime les passions. Il transforme la sincérité en calcul.



Comments

Popular Posts