26/05/17 - expressions bâtardes du plein air
Écrire sans attention, comme je le fais, c'est contraindre la langue à des croisements monstrueusement laids. Croisements qui hante les pages de textes, aux côtés des fautes de grammaire, conjugaison, orthographe, etc.
EXEMPLE : "Prendre de la perspective" est un croisement entre : "prendre de la distance" et "mettre en perspective".
Lorsque j'écris ce genre de sentances, j'ai besoin d'exprimer une idée de distance, me vient une image, la perspective correspond à l'image. Le texte se met donc au service de mes sensations, pas à celui de la justesse. Je pose des mots comme un peintre qui n'hésite pas à tricher pour figurer rapidement une forme complexe. En celà, je tiens plus de l'écrivain des rues que de l'écrivain classique qui travaille en atelier. Je dois faire avec mon environnement et la possibilité que mes modèles s'éclipsent.
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Mon mode de création, celui d'un misérable qui ne peut pas compter sur des commandes, on l'assimile au mouvement punk.
Créer avec de la boue, sur des supports non commercialisables, c'est vrai que c'est punk dans une certaine mesure.
J'ai jamais décidé que je voulais devenir punk. Je voulais créer une petite industrie familiale d'art. Je voulais du propre, du vendable, de l'unique. C'était un projet comparable à un produit de terroir, je voulais un procédé de création secret, une équipe soudée, un marcher de niche, un souci de qualité, et une passion inconditionnelle pour le métier.
J'ai pas pensé qu'on pouvait se faire détruire par des journalistes. Qu'ils pouvaient tout voler, rendre tout impossible et s'imposer de force.
Pour conclure, mes expressions bâtardes, ce sont les journalistes qui me forcent à les produire ainsi en m'empêchant de m'installer, de les travailler et de les raffiner.
J'ai jamais décidé que je voulais devenir punk. Je voulais créer une petite industrie familiale d'art. Je voulais du propre, du vendable, de l'unique. C'était un projet comparable à un produit de terroir, je voulais un procédé de création secret, une équipe soudée, un marcher de niche, un souci de qualité, et une passion inconditionnelle pour le métier.
J'ai pas pensé qu'on pouvait se faire détruire par des journalistes. Qu'ils pouvaient tout voler, rendre tout impossible et s'imposer de force.
Pour conclure, mes expressions bâtardes, ce sont les journalistes qui me forcent à les produire ainsi en m'empêchant de m'installer, de les travailler et de les raffiner.
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