20/05/17 - Asphyxie
Je respire difficilement, la bouche ouverte. Mon ventre a grossit, j'ai encore les veines pleines de saloperies et je suis plutôt détendu. Comme je disais, une bonne boulimie et on ne stresse plus.
Sinon j'ai écouté les pieds sur terre. L'émission d'aujourd'hui parle d'une femme dont on a enlevé les ovaires par erreur, et d'un algérien vivant en France qu'on a déclaré mort par erreur. Pour la femme on parle du traumatisme d'après, ça me parle. Pour le gars on dit qu'il est un menteur, ça me parle pas.
Entre parenthèses, je sais qu'il est question de mensonges aujourd'hui. Du côté de Van Reeth par exemple il y avait un tweet qui disait je sais plus quoi, en gros c'était une question portant sur ce qu'on obtient par le mensonge.
J'ai essayé d'imaginer que la femme c'était moi et je me disais que je me reconnaissais bien. La mort, les seins, c'est des symboles qu'on peut me coller. J'ai essayé d'imaginer que la femme c'était la France. Je trouvais que ça collait aussi très bien. Et enfin, j'ai essayé d'imaginer que la femme c'était les féministes.
Pour finir j'ai arrêter la spéculation. Il y a une certitude et elle me suffit, c'est que de toutes façons, clairement, j'ai le monopole de la souffrance, de manière définitive.
Je peux plus vraiment me sentir touché par leurs situations, au pire, elles peuvent m'amener à pleurer sur mon cas propre.
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