13/05/17 - Ne pas lire
Lire c'est un problème quand on a rien pour se satisfaire dans la vie. Je dirais même que c'est suicidaire. Le mythe de la femme célibataire, genre Amélie Poulain, qui lit sous sa couette, j'y crois pas. Ou alors si, mais elle est dépressive en phase terminale, donc son sourire est un faux.
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Ce matin j'ai voulu lire un peu, "La femme de trente ans" de Balzac, ben ça m'a donné des envie de mourir sur le champs. Je n'avais pourtant lu que 10 ou 15 lignes de la préface ! La lecture je supporte plus. Je dirais que j'ai tendance à me renfermer dans mon quotidien heureux, celui qui n'est possible qu'après décembre 2016. Le quotidien heureux c'est celui dans lequel on ne cherche pas à agir sur le réel, mais à réagir par rapport au réel.
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Mais malheureusement, la lecture nous amène à sortir de notre situation, à prendre de la distance avec notre vie et à désirer la changer. On commence à vouloir nager à contre courant, on s'épuise, on souffre, alors qu'il aurait été plus simple de suivre le courant en évitant juste les obstacles qui arrivent.
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Je dirais que l'abruti à une vie mille fois plus agréable que les autres, car il sait s'adapter à tout ce qui advient. Il est un modèle que j'essaye de suivre, constement.
Il n'y a que des souffrances à tirer de la prise de conscience. Il aurait fallut que je naisse riche pour ne pas avoir à souffrir.
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Il n'y a que des souffrances à tirer de la prise de conscience. Il aurait fallut que je naisse riche pour ne pas avoir à souffrir.
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Je pense donc que la lecture est nocive à quiconque n'a pas hérité d'une importante somme d'argent, ou disposé de facteurs génétiques et épigénétiques favorable s à son épanouissement.
Je suis pour une philosophie du relâchement, de l'abandon complet et de la dérive, sans que, pour autant, celà soit prétexte à cesser toute activité ou arrêter de rêver.
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