26/05/17 - AVR, AVR, AVR

Pensez vous qu'il puisse se passer quelque-chose entre nous ? Moi j'en doute, franchement.

C'est déjà compliqué sans observateurs, alors avec ...

Il est même pas question de physique, culture, mentalité, mode de vie, profession, classe sociale, etc.

Juste, l'observateur, ce con là il me stresse. Mon comportement "naïf" reste ce que j'ai de mieux à produire. Je supporte pas ces gens, même quand ils essayent de se faire discrets, comme en ce moment.

Vous savez je suis un gars plutôt sérieux, plutôt travailleur, plutôt ambitieux, mais je peux pas m'empêcher de me comporter comme un fou quand je suis observé à mon insu. Si je me comportais "normalement", ça voudrait dire que ma vie privée aurait complétement été éliminée par le viol.

Moi je suis impuissant face à la meute. J'ai pas beaucoup de choix : soit je médiatise mes excrements,  soit je me fais voler en silence, soit je renonce à ma vie privée en la "normalisant".

J'ai décidé de me médiatiser, c'est la solution la plus couillue. Je fais du "punk" comme ils disent. C'est à dire de l'amateurisme, du sale, du pas fini. C'est pas de gaité de coeur que je le fais. J'en ai marre vous savez ? J'aimerais bien faire un vrai truc, qui m'a demandé du travail, de la concentration, de la patiente et de la méthode.

Vous, je vous ai jamais parlé normalement. Mes lettres et mes articles ils sont à l'image de ma musique, et de mes textes, ils sont pas "normaux".

Vous évoquez des sujets, parfois, du genre : sexualité, enfantement, mariage, amitié, etc. C'est dans le but de comprendre ce que je veux ? Si c'est le cas, je vais dire ce que je veux : je veux m'occuper l'esprit avec un passe temps agréable. Vous vous faites partie des passes temps agréables, qu'on soit ou non attentif au contenu de l'émission.

Après, la sexualité, bah je trouve que ça fait limite prostitution (genre plan cul) de parler de la chose ainsi. Je trouve ça pas terrible. Si ça se fait sur rendez-vous, franchement, c'est pas très intéressant. L'enfantement, si on reste sur l'aspect philosophique de la chose et seulement philosophique, je constate que les philosophes ont tendance à ne pas vouloir procréer. Moi je suis pour avoir des gosses, m'enfin ça urge pas non plus et faire des enfants sur rendez-vous c'est pas terrible non plus. Pour le mariage, clairement, je suis pas pour. Surtout si c'est un mariage sur rendez-vous ! Et l'amitié je dirais que ça se construit seulement quand il y a eu grosse engueulade, bien méchante, bien blessante, et qu'après coup le lien est resté. Sans l'engueulade, en général, il y a pas d'amitié. C'est plus du relationnel intéressé.

Pour parler franchement, le fait que vous n'ayez pas répondu à toutes mes lettres et mails (vous aviez vos raisons), ça m'a un peu calmé et du coup je suis en mode : "à quoi bon ?". Je suis un peu résigné en fait. Je me dis que vous allez pas répondre la prochaine fois.

Alors voilà. On est pas vraiment en couple que je sache. Moi, ça me convient plutôt. J'ai plus ou moins considéré en février, par là, qu'il y avait plus rien à faire, que j'avais essayé tout ce que la situation autorisait.

Si ça peut vous intéresser, je suis pas triste. Je suis pas au fond du gouffre. Non, je suis spectateur d'un programme globalement plaisant. J'ai le droit à quelques échanges sommaires, parfois, ce qui fait plaisir. Mais, en ce moment, je suis en dépression.
Chez moi, la dépression est un état normal qui provoque un mutisme et une insensibilité aux relations sociales. Donc, vous ne me faites plus aucun effet, sauf quand je chôme, quand je vais bien, et quand je me sens menacé. Vous savez, j'en ai déjà parlé de tout ça. J'ai observé que le stresse excessif se transformait en affection excessive. On va dire que vous avez une fonction consolatoire. En ce moment, si vous ne me faites rien c'est probablement parce que je suis dans un moment de réussite et que j'ai le sentiment d'avancer dans mes projets. Réussir à passer des journées de routier en me disant que j'ai les ressources pour arriver à faire ce métier, ça rassure, et donc ça me "glace le coeur".

Le prenez pas mal si je vous mets des vents, comme j'en ai mis à d'autres, c'est juste que je prends pas la mesure de ce qui est ou pas honteux, ou gênant, ou poli, ou autre. En fait, quand je me ferme, je réponds plus à rien, et ça me donne l'air d'être méprisant et violent j'imagine ( ce qui n'est pas voulu, je le dis pour les autres aussi).

P.S. : Non, je ne suis pas homo, pas musulman, et j'ignore bien ce que devrait être la place de la femme puisque je n'y réfléchis jamais.

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