07/05/17 - Pourquoi tenter l'impossible ?
Tenter l'impossible à quoi ça sert ? A gagner de l'argent ? A gagner de la gloire ?
J'ai déjà dit que la gloire ne m'intéressait pas. L'argent par contre, ça ça m'intéresse. Mais je n'ai jamais gagné d'argent de ma vie. Je ne sais pas comment on gagne de l'argent. J'ai l'impression qu'on va me mettre en prison dès lors que je commencerai à envisager le financement du moindre projet personnel.
Mon imaginaire ne peut pas concevoir les affaires. Je fais un blocage. Je n'arrive pas, c'est aussi simple que ça. Je ne comprends pas l'argent, je ne sais pas comment le gagner. C'est un peu comme mes dessins, j'ai une limite technique que je parviens pas à franchir.
La pauvreté, sa position irréprochable, sa garantie de ne jamais être tenu responsable d'actes intéressés, à quelque chose de sécurisant.
La richesse se fait forcément sur le dos des autres. Je ne parviens donc pas à concevoir ma richesse (2000 net/mois c'est être riche à mes yeux). J'ai peur que l'envie de me retirer de la société soit prétexte aux gens de parler dans mon dos et qu'ils prennent mon argent comme raison valable de le faire.
Etant un solitaire, j'ai le soucis de ne jamais être maudit pour de bonnes raisons. J'ai besoin que le peuple haïssant soit un salop, une meute de hiènes baveuses, sans autres motivations que celles d'éxprimer leurs instincts animaux hostiles.
Imaginez un peu. Je suis financièrement à l'aise, je vis seul dans une maison recluse et mes concitoyens, bien que disposant de tout ce qui leur est nécessaire pour une vie confortable, parviennent à s'entrepersuader que leur vie est misérable.
Bah là, bonne chance ma gueule ! Je vais avoir le droit à des remarques, des insultes, des rumeurs, des manques de respects, des tentatives de vol et de destruction de mes biens. Ayant rompu les liens avec tout le monde, je ne parviendrai pas et n'aurai pas la force de fraterniser avec qui que ce soit pour rétablir ma réputation, reconstruire la vérité, et tenter de me rendre moins haïssable à la folie collective.
C'est en connaissant la nature humaine que j'ai aimé de plus en plus la fuire.
_
Alors, pour moi, tenter l'impossible ne peut se faire qu'à la condition impossible de gagner de l'argent.
Et, tenter l'impossible c'est rendre possible ce que les autres vont tenter pour gagner de l'argent.
Donc, tenter l'impossible c'est faire gagner aux autres de l'argent.
Pourquoi tenter l'impossibe ? Pour se faire enc. dans la rue par des inconnus. Pour devenir David Vincent. Pour être l'idiot. Pour crever la dalle alors même qu'on trime. Pour se sacrifier sur l'autel de la richesse des autres.
C'est à ce moment, précisément, que vient Toulouse, la loose, l'échec, Lautrec, ...
Mais qu'ai-je perdu ? Je sais pas. Un manque à gagner ? sûrement. Des relations ? c'est plutôt un soulagement.
Je dirais que j'ai gagné, au moins, un nombre absolument mirobolant de "loose". Je m'engage sur la voie des records de loose internationaux. Je dirais que j'ai réussis à monopoliser les décrets médiatiques de ma loose. J'ai la gloire du looser éternel, celui que tout le monde connait et que tout le monde admire secrètement pour avoir sû étaler durablement la loose en tartines généreuses sur les pages des journaux.
Si la loose est un art, j'en suis le maitre. N'est-ce pas là ma réussite ? Surpasser les meilleurs en échouant inlassablement.
J'ai déjà dit que la gloire ne m'intéressait pas. L'argent par contre, ça ça m'intéresse. Mais je n'ai jamais gagné d'argent de ma vie. Je ne sais pas comment on gagne de l'argent. J'ai l'impression qu'on va me mettre en prison dès lors que je commencerai à envisager le financement du moindre projet personnel.
Mon imaginaire ne peut pas concevoir les affaires. Je fais un blocage. Je n'arrive pas, c'est aussi simple que ça. Je ne comprends pas l'argent, je ne sais pas comment le gagner. C'est un peu comme mes dessins, j'ai une limite technique que je parviens pas à franchir.
La pauvreté, sa position irréprochable, sa garantie de ne jamais être tenu responsable d'actes intéressés, à quelque chose de sécurisant.
La richesse se fait forcément sur le dos des autres. Je ne parviens donc pas à concevoir ma richesse (2000 net/mois c'est être riche à mes yeux). J'ai peur que l'envie de me retirer de la société soit prétexte aux gens de parler dans mon dos et qu'ils prennent mon argent comme raison valable de le faire.
Etant un solitaire, j'ai le soucis de ne jamais être maudit pour de bonnes raisons. J'ai besoin que le peuple haïssant soit un salop, une meute de hiènes baveuses, sans autres motivations que celles d'éxprimer leurs instincts animaux hostiles.
Imaginez un peu. Je suis financièrement à l'aise, je vis seul dans une maison recluse et mes concitoyens, bien que disposant de tout ce qui leur est nécessaire pour une vie confortable, parviennent à s'entrepersuader que leur vie est misérable.
Bah là, bonne chance ma gueule ! Je vais avoir le droit à des remarques, des insultes, des rumeurs, des manques de respects, des tentatives de vol et de destruction de mes biens. Ayant rompu les liens avec tout le monde, je ne parviendrai pas et n'aurai pas la force de fraterniser avec qui que ce soit pour rétablir ma réputation, reconstruire la vérité, et tenter de me rendre moins haïssable à la folie collective.
C'est en connaissant la nature humaine que j'ai aimé de plus en plus la fuire.
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Alors, pour moi, tenter l'impossible ne peut se faire qu'à la condition impossible de gagner de l'argent.
Et, tenter l'impossible c'est rendre possible ce que les autres vont tenter pour gagner de l'argent.
Donc, tenter l'impossible c'est faire gagner aux autres de l'argent.
Pourquoi tenter l'impossibe ? Pour se faire enc. dans la rue par des inconnus. Pour devenir David Vincent. Pour être l'idiot. Pour crever la dalle alors même qu'on trime. Pour se sacrifier sur l'autel de la richesse des autres.
C'est à ce moment, précisément, que vient Toulouse, la loose, l'échec, Lautrec, ...
Mais qu'ai-je perdu ? Je sais pas. Un manque à gagner ? sûrement. Des relations ? c'est plutôt un soulagement.
Je dirais que j'ai gagné, au moins, un nombre absolument mirobolant de "loose". Je m'engage sur la voie des records de loose internationaux. Je dirais que j'ai réussis à monopoliser les décrets médiatiques de ma loose. J'ai la gloire du looser éternel, celui que tout le monde connait et que tout le monde admire secrètement pour avoir sû étaler durablement la loose en tartines généreuses sur les pages des journaux.
Si la loose est un art, j'en suis le maitre. N'est-ce pas là ma réussite ? Surpasser les meilleurs en échouant inlassablement.
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